Les prix du pétrole réalisent un rallye ce lundi, touchant leur plus haut depuis juillet 2015 après que les principaux producteurs soient parvenus à un accord ce week-end visant à réduire le surplus mondial de production.

Le brut est à 54,01 $ le baril à 10,39 ET, en hausse de 1,92 $ ou 3,75 % depuis la dernière clôture, après avoir progressé jusqu‘à 54,48 $.
Le Brent est à 56,27 $ le baril, en progression de 1,93 $ ou 3,55 %, après avoir touché 57,25 $.
L‘organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), ainsi que des pays non-membres comme la Russie, sont parvenus samedi à atteindre le premier accord depuis 2001 pour une réduction programmée du surplus de production visant à stimuler les prix de la matière première.
Les producteurs n‘étant pas membres de l‘OPEP ont accepté de réduire leur production de 558,000 barils par jour, initialement fixé à 600,000 barils par jour.
Il s‘agit de la plus importante diminution d‘activité pour les pays non-membres.
La Russie réduira sa production de 300,000 barils par jour.
L‘accord survient après que l‘OPEP ait annoncé le mois dernier son projet de baisse d‘activité de 1,2 millions de barils par jour à partir du 1er janvier.
Les prix du pétrole ont également été boostés après que l‘Arabie Saoudite ait indiqué dimanche qu‘elle était préparée à diminuer davantage que le seuil initialement fixé lors de la réunion du 30 novembre et qui est estimé à 486,000 barils.
Les prix du pétrole grimpent au-dessus de la barre des 50$ le baril depuis que l‘OPEP soit parvenue à son premier accord pour la réduction de la production depuis 2008.
Rappelons que le surplus de production à fait fondre les prix de moitié au cours des deux dernières années.
La production pétrolière surpasse la consommation de un à deux millions de barils par jour depuis la fin de l‘année 2014.
Mais des doutes quant à l‘efficacité de l‘accord ont fait surface, avec certains analystes sceptiques quant à l‘engagement réel de certains producteurs.
Certains analystes mettent en garde contre le fait que cette restriction risque de conduire à une augmentation de l'activité d'autres producteurs, notamment celles des foreurs de schiste américains, profitant de la hausse des prix actuelle.
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