Ce matin, les indices boursiers européens sont anticipés autour de leur point d'équilibre, alors que les investisseurs font preuve de prudence suite à la forte baisse des indices américains observée hier soir.

Cette chute est attribuée à l'escalade des tensions entre Israël et l'Iran, exacerbée par les déclarations de Donald Trump, qui a appelé à une "reddition inconditionnelle" de l'Iran.
Ce climat d'incertitude incite les investisseurs à adopter une approche plus conservatrice, d'autant plus que la Réserve fédérale américaine doit annoncer sa décision sur sa politique monétaire ce soir.
Marchés européens attendus stables, prudence des investisseurs face aux tensions géopolitiques et à la Fed
Selon les premières indications, le CAC 40 à Paris devrait ouvrir en hausse de 0,15%.
Le Dax à Francfort pourrait rester pratiquement stable, tandis que le FTSE 100 à Londres, qui est riche en valeurs d'hydrocarbures, devrait enregistrer un léger gain de 0,10%.
Dans le secteur aéronautique, Airbus a confirmé ses perspectives financières pour 2025 et a relevé la borne haute de sa fourchette de distribution de dividendes.
Le groupe vise désormais un taux de distribution compris entre 30 % et 50 %, contre une fourchette précédente de 30 % à 40 %.
Cette annonce témoigne de la confiance d'Airbus dans sa solidité financière et ses performances futures.
À l'inverse, Hunyvers a publié des résultats semestriels décevants.
Pour la période allant du 31 août 2024 au 29 février 2025, le spécialiste de la distribution de véhicules de loisirs et de nautisme a vu sa marge brute augmenter de 2 %, atteignant 10,2 millions d'euros.
Cependant, le résultat d'exploitation s'est détérioré, passant de -0,9 à -1,9 million d'euros, tandis que la perte nette a plus que doublé, atteignant 2,8 millions d'euros, contre 1,3 million d'euros un an plus tôt.
Le chiffre d'affaires a également reculé de 5,1 %, s'établissant à 48,7 millions d'euros.
Medincell, pour sa part, a annoncé une réduction significative de ses pertes et un bond de plus de 180 % de son chiffre d'affaires lors de son exercice clos fin mars.
La société biopharmaceutique a enregistré un chiffre d'affaires de 25,4 millions d'euros, en grande partie grâce aux performances de son traitement Uzedy, destiné au traitement de la schizophrénie.
Le résultat opérationnel courant s'est amélioré, passant de -20,94 à -10,76 millions d'euros, tandis que la perte nette a diminué, passant de 25,038 à 18,438 millions d'euros.
GL events a également fait parler de lui en annonçant, en collaboration avec Trévise Participations, qu'il est entré en négociations exclusives avec Fimalac pour acquérir ses activités de gestion de salles, de billetterie et de production de spectacles.
Ce projet d'acquisition se divise en deux volets : GL events prévoit d'acquérir les activités de gestion des salles événementielles régionales ainsi que la célèbre Salle Pleyel à Paris.
Sur le plan macroéconomique, les investisseurs se concentreront à 11h sur les chiffres de l'inflation pour le mois de mai en Europe, qui sont considérés comme cruciaux.
Dans l'après-midi, l'attention se déplacera vers les États-Unis, où plusieurs indicateurs économiques seront publiés, notamment les mises en chantier et les permis de construire attribués en mai, ainsi que les nouvelles demandes hebdomadaires d'allocations chômage à 14h30.
À 16h30, les stocks de pétrole seront également dévoilés.
Le point culminant de la journée sera la décision de la Réserve fédérale américaine sur sa politique monétaire, attendue à 20h.
Après une réunion de deux jours, un statu quo sur les taux d'intérêt est largement anticipé.
Cependant, les investisseurs seront attentifs aux commentaires du président de la Fed, Jerome Powell, concernant l'évolution des coûts d'emprunt, alors que le marché anticipe une possible baisse des taux en septembre.
En outre, la Banque d'Angleterre, la Banque nationale suisse et la Banque de Norvège doivent également rendre leurs décisions respectives sur la politique monétaire jeudi.
la séance de la veille à Wall Street
Hier, à Wall Street, les marchés actions américains ont creusé leurs pertes en seconde partie de séance, en raison de l'exacerbation des tensions dans le conflit Israël-Iran.
Les commentaires de Donald Trump, qui a quitté prématurément le sommet du G7, appelant à une "reddition inconditionnelle" de l'Iran, ont provoqué une nouvelle flambée des prix du pétrole, ajoutant à l'inquiétude des investisseurs.
Le Dow Jones a terminé la journée en baisse de 0,70 %, clôturant à 42 215,80 points, tandis que le Nasdaq Composite a enregistré une perte de 0,91 %, se chiffrant à 19 521,09 points.
Ces mouvements reflètent une réaction négative des marchés face à l'incertitude géopolitique croissante et à la volatilité des prix des matières premières, en particulier le pétrole, qui est souvent sensible aux développements au Moyen-Orient.
0 Commentaire