Les futures sur le pétrole WTI grimpent en Amérique du Nord ce jeudi alors que tout le monde se demande si les chiffres attendus dans la séance pourraient révéler une baisse des réserves de brut la semaine dernière.

Le brut pour livraison en mars sur le Nymex a progressé de 81 cents, ou 2,64%, à $31,47 le baril après avoir augmenté de 4,1% et atteint son plus haut de la séance à $31,98, son plus haut depuis le 5 février.
L‘EIA publiera son rapport hebdomadaire sur les réserves de pétrole à 17h.
Après la fermeture mardi, American Petroleum Institute avait indiqué que les stocks de pétrole aux EtatsUnis avaient {{ecl656||reculé de 3,3 millions de barils}} dans la semaine s‘achevant le 12 février.
Cette nouvelle a créé la surprise étant donné que les investisseurs s‘attendaient à une hausse de 3 millions de barils.
Les réserves de brut à Cushing (Oklahoma) ont {{ecl1656||décliné de 175 000 barils}}.
Malgré de récents gains, les prix du pétrole américains est en recul de 15 % depuis le début de l‘année.
L‘indice américain et tombé à son plus bas de 13 ans la semaine dernière à $26,05.
A Londres, le Brent pour livra$ en avril est monté à son plus haut depuis le 4 février à $35,73, puis est redescendu à $35,33, en hausse de 83 cents, ou 2,41%.
Mercredi, les futures sur le Brent échangé à Londres avaient progressé de $2,32, ou 7,21% après que l‘Iran a accepté de se joindre à la Russie et l‘Arabie saoudite pour geler la production.
Le ministre iranien Bijan Zanganeh a rencontré ses homologues vénézuélien, irakien et qatari à Téhéran pendant près de trois heurs mercredi dans le but de parvenir à un accord pour réduire la production et doper les prix.
A l‘issue de l‘entretien, le ministre iranien a indiqué qu‘il soutenait les efforts de l‘OPEP pour maintenir les prix stables.
Or, il n‘a pas précisé que l‘Iran gèlerait sa production à ses niveaux actuels.
La Russie et l‘Arabie saoudite ont décidé mardi de geler leur production à ses niveaux de janvier, à condition que les autres exportateurs de pétrole fassent de même.
Le Brent est en baisse de près de 7 % depuis le début 2016 et les investisseurs redoutent qu‘une importante offre excédentaire de brut coïncide avec un ralentissement économique mondial.
La production mondiale de brut dépasse la demande depuis un pic de la production d‘huile de schiste aux EtatsUnis et après que l‘OPEP a refusé l‘an dernier de réduire sa production, et ce pour défendre sa part de marché.
L‘écart entre les futures sur le Brent et ceux sur le brut WTI est de $3,86 a barrel, comparé à $3,84 à la clôture mercredi.
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