Les prix du pétrole restent en hausse durant la séance en Amérique du Nord ce mercredi matin, en dépit des réserves de brut en hausse pour la 4e semaine consécutive.

Le brut pour livraison en mars sur le New York Mercantile Exchange progresse de 24 cents ou 0,4% à 53,05 2 $ le baril à 10:35AM ET (15:35GMT), après avoir progressé de 18 cents ou 0,3% la veille.
Les prix sont autour de 53,11 $ avant la publication.
Ailleurs, le Brent pour livraison en mars sur le ICE futures Exchange de Londres gagne 33 cents ou environ 0,6% à 55,92 $ le baril.
Le benchmark international engrangeait la veille 26 cents ou 0,5%.
L'Administration de l'Information sur l'Energie a indiqué dans son rapport hebdomadaire que les stocks de pétrole étaient à 6,5 millions de barils au cours de la semaine menant au 27 janvier.
Les analystes de marché attendaient une hausse à 3,3 millions de barils, tandis que l'Institut Américain du Pétrole a publié son rapport hebdomadaire indiquant une augmentation des réserves de brut américain de 5,8 millions de barils lors de la semaine menant au 27 janvier.
Les réserves à Cushing, Oklahoma, ont diminué de 1,245 millions de barils la semaine dernière selon l'EIA.
Les inventaires de brut américain sont de 494,8 millions de barils la semaine dernière, ce que l'EIA considéré comme la limite vers le haut de la moyenne pour cette période de l'année.
Le rapport montre également une hausse des réserves d'essence de 3,9 millions de barils, par rapports aux prévisions de +1 millions de barils.
Quant aux produits distillés, ils augmentent de 1,6 millions de barils.
L'activé de forage aux États-Unis a progressé de plus de 6% depuis la mi-2016, à un niveau qui avait été atteint vers la fin de l'année 2014, lorsqu'une importante production de brut américain a contribué à la chute des prix.
L'OPEP et les pays non-membres ont réduit leurs productions respectives au cours du premier accord en plus d'une décennie, indiquent les ministres de l'énergie dimanche, dans un effort de réduire le surplus de production et de soutenir les prix.
Le 1er janvier marque le début officiel de l'application de l'accord passé en novembre dernier par l'OPEP et certains pays non-membres tels que la Russie pour la réduction de la production d'au moins 1,8 millions de barils par jour.
L'accord, si honoré, devrait permettre la diminution de l'offre d'environ 2%.
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