Les prix du pétrole grimpent en Europe ce mercredi, poursuivant sur leur lancée.

Il se pourrait que les chiffres hebdomadaires sur les réserves attendus dans la séances indiquent un recul des réserves de brut aux Etats-Unis à un rythme plus rapide que prévu la semaine passée.
L‘EIA publiera son rapport hebdomadaire sur les réserves à 16h30, qui pourrait révéler une baisse de 2,4 millions de barils.
Les réserves de carburant devraient progresser de 58 000 barils tandis que les stocks de distillat, notamment le fuel et le diesel, devraient avancer de 14 000 barils.
Après la clôture mardi, American Petroleum Institute a indiqué que les réserves de pétrole aux Etats-Unis ont reculé de 3,9 millions de barils dans la semaine s‘achevant le 24 juin.
Les réserves de carburant ont décliné de 42 000 barils et celles de distillat ont perdu 83 000 barils.
Le brut pour livraison en août sur le Nymex a progressé de 60 cents, ou 1,25 %, à $48,45 le baril.
Hier, le pétrole échangé à New York est monté de $1,52, ou 3,28%.
Les inquiétudes concernant la Brexit s‘estompent, ce qui dope l‘appétit pour les actifs à risque.
A Londres, le Brent pour livraison en septembre grimpe de 51 cents, ou 1,04%, à $49,77 le baril, après avoir pris $1,49, ou 3,12%, mardi.
Le pétrole a profité de l‘interruption de la production en Norvège, où environ 7 500 employés sur sept sites de pétrole et de gaz pourraient entrer en grève à partir de samedi si aucun nouvel accord sur les salaires n‘est trouvé avant vendredi.
Le secteur touché représente près de 18 % de la production de pétrole de la Norvège.
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