Les prix du pétrole grimpent ce lundi, alors que les espoirs d‘un accord entre les exportateurs en vue de geler la production soutiennent le marché, même si un excédent d‘offre mondiale persistent fait suivre les gains de près.

Plusieurs membres de l‘OPEP veulent remettre au goût du jour l‘idée d‘imposer de nouvelles limites à la production de pétrole cet automne dans le but de stabiliser le marché.
Toutefois, le ministre russe de l‘Energie, Alexander Novak, a indiqué qu‘il ne voyait aucune raison de reparler d‘un gel de la production, mais il reste ouvert aux négociations.
Une tentative de gel de la production a déjà eu lieu cette année, mais a échoué en raison du refus de l‘Iran, de prendre part au projet.
A Londres, le Brent pour livraison en octobre grimpent à $44,86, plus haut depuis le 27 juillet.
Il a terminé à $44,73, en hausse de 47 cents, ou 1,06%.
Les futures sur le Brent échangés à Londres sont en recul de près de 15 % depuis leur pic à $52,80 début juin.
Les prévisions d‘une hausse des exportations du Moyen Orient et de l‘Amérique du Nord, comme l‘Irak, le Nigeria et la Libye, renforcent les inquiétudes qu‘un excédent de produits pétroliers réduisent la demande de brut par les raffineurs.
Le brutpour livraison en septembre sur le Nymex avancent de 50 cents, ou 1,2%, à $42,30 le baril, un niveau inédit depuis le 27 juillet.
Le pétrole échangé à New York a perdu 13 cents, ou 0,31%, vendredi après un rapport indiquant que le nombre de foreuses en activité aux Etats-Unis a grimpé pour la sixième semaine consécutive, soulignant les craintes concernant un excédent d‘offre mondial de brut.
Selon Baker Hughes, le nombre de foreuse en activité aux Etats-Unis a a augmenté de 7 à 381 la semaine dernière, soit la sixième hausse hebdomadaire consécutive et la neuvième hausse en 10 semaines.
Les futures sur le brut WTI reculent de près de 19 % depuis leur passage au-dessus des 50$ le baril début juin, alors que les signes de la reprise de l‘activité de forage aux Etats-Unis et la hausse des réserves de carburant pèsent.
Selon des experts, les stocks élevés de carburant ainsi que le ralentissement de la progression de la demande mondiale devraient maintenir les prix sous pression à court terme.
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