Investing.com -Les bourses européennes ont aggravé leur cas ce mardi après-midi, la confiance envers la locomotive de la région ayant été éclipsée par des perspectives d‘expansion économique planétaires en baisse pour 2014.

En seconde partie de séance locale, l‘EURO STOXX 50 régressait de 0,89%, le CAC 40 franà§ais de 1,02%, et le DAX 30 allemand de 0,39%.
Le centre de recherches économiques ZEW a en effet fait savoir que son baromètre du moral économique de l‘Allemagne avait accumulé 1,8 points pour passer de 52,8 à 54,6 pour novembre, sa valeur la plus forte en quatre ans, au lieu des 54,0 envisagés.
Sa composante conjoncturelle s‘est quand à elle rétractée de 29,7 à 28,7 dans le màªme temps, alors qu‘un sursaut à 31,0 semblait probable.
Mais l‘ambiance s‘est assombrie après que l‘Organisation de Coopération et de Développement Economiques ait raboté ses prédictions de croissance pour l‘année prochaine depuis 4 vers 3,6%, pointant dudoigt une détérioration de la situation des pays émergents.
La finance restait en berne, la Deutsche Bank allemande laissant échapper 0,18%, suivie des franà§ais BNP Paribas et Société Générale avec respectivement 1,32 et 1,16%.
La périphérie était moins unanime, les espagnols Banco Santander et BBVA sombrant de 0,76 et 0,98%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit émergeant par contre de 0,23 et 0,09%.
L‘opérateur téléphonique Royal KPN NV bondissait pour sa part de 1,59% après que le Credit Suisse Group en ait relevé la notation depuis la neutralité vers le dépassement des attentes, estimant que sa valorisation devrait gonfler une fois la vente de sa filiale allemande à l‘espagnol Telefonica effectuée.
A Londres, le FTSE 100, chargé en matières premières, se rétractait de 0,52%, les établissements bancaires de Grande-Bretagne suivant le chemin tracé par leurs homologues continentaux.
HSBC holdings dérapait de 0,42% et Barclays de 0,51%, tandis que la Royal Bank of Scotland et Lloyds Banking coiffaient toujours le bonnet d‘à¢ne avec 0,96 et 1,52%.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières n‘étaient pas à l‘abri, les mastodontes miniers Glencore Xstrata et Vedanta Resources fondant de 0,99 et 1,37%, bien quee leurs rivaux Fresnillo et Randgold Resources amassent 0,98 et 0,55%.
La compagnie aérienne à prix cassés Easyjet se consolidait en pointe, s‘envolant de 6,41% après avoir annoncé le paiement d‘un dividende exceptionnel suite à des bénéfices annuels explosant de 51%.
Les perspectives des marchés américains partageaient modérément l‘inquiétude ambiante: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0,03%, celles sur le S&P 500 tablant sur un faux pas de 0,10% et celles sur le nasdaq 100 l‘estimant à 0,08%.
Le procès-verbal de la plus récente prise de cap du comité fédéral des marchés ouverts, dont la publication aura lieu demain, de màªme qu‘un discours de Ben Bernanke, actuellement à sa tàªte, sont désormais sur toutes les lèvres, en quàªte d‘indices sur les orientations monétaires futures.
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