Investing.com -Les bourses européennes restaient en difficulté ce mercredi après-midi, alors que les yeux se tournaient vers les détails de ses futurs tests d‘effort du secteur bancaire régional.
En seconde partie de séance locale, l‘EURO STOXX 50 régressait de 0,88%, le CAC 40 franà§ais de 0,91%, et le DAX 30 allemand de 0,40%.
La nervosité était palpable après que l‘autorité monétaire du bloc ait révélé compter mettre les principaux établissements financiers dont elle a la charge à l‘épreuve, évaluant les risques auxquels elles s‘exposent, la qualité de leurs actifs, et leur faisant effectuer des tests d‘effort.
Les opérateurs empochaient aussi les plus-values découlant du sursaut ayant suivi l‘annonce par le département d‘état au travail américain des 148,000 créations de postes au cours du mois dernier, bien moins que les 180,000 envisagés.
Le taux de chômage a d‘autre part fondu depuis 7,3 jusqu‘à 7,2%, sa valeur la plus faible en quatre ans et demi, dans le màªme temps, une bonne nouvelle à tempérer car imputable aux sorties de population active de plus en plus nombreuses.
Ce rapport était enfin publié après 18 jours de retard, dà»s aux débrayages partiels ayant touché les administrations du pays.
Cette nouvelle a du coup augmenté les probabilités que la Réserve Fédérale repousse la fermeture du robinet de ses injections de liquidités au moins jusqu‘à l‘année prochaine.
La finance était encore morose, la Deutsche Bank allemande laissant échapper 2,15%, suivie des franà§ais BNP Paribas et Société Générale avec respectivement 1,81 et 1,93%.
Il en était de màªme à la périphérie, les espagnols Banco Santander et BBVA sombrant de 2,84 et 3,15%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit leur emboà®tant le pas avec 2,20 et 2,44%.
A Paris, l‘opérateur téléphonique Orange dégringolait de 5,12% dans le sillage de bénéfices décevants entre début juillet et fin septembre.
Le fournisseur de semiconducteurs STMicroelectronics s‘effondrait de 6,73%, après avoir subi 142 millions d‘USD de pertes nettes trimestrielles.
A Londres, le FTSE 100, chargé en matières premières, se rétractait de 0,30%, tiré vers le bas par des exploitants et des extracteurs en berne, bien que le procès-verbal de la réunion d‘octobre de la Banque d‘Angleterre ait mis en relief une diminution du chômage légèrement plus rapide qu‘il était espéré.
Les mastodontes miniers Glencore Xstrata et Rio Tinto n‘en fondaient pas moins de 1 et 2,12%, leurs rivaux Antofagasta et Evraz n‘étant pas à l‘abri avec 2,68 et 3,35%.
La City suivait quand à elle le chemin tracé sur le continent, Lloyds Banking trébuchant de 0,02% et Barclays de 0,79%, tandis que HSBC holdings et la Royal Bank of Scotland se situaient en queue de peloton avec 1,53 et 1,75%.
Les perspectives des marchés américains partageaient l‘inquiétude ambiante: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0,53%, celles sur le S&P 500 l‘estimant à 0,63% et celles sur le nasdaq 100 à 0,65%.
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