Bourse : Le CAC 40 attendu dans le vert après les discussions Chine-États-Unis, à suivre TF1
Vendredi 2 mai 2025 08:45
Investing.com -Les bourses européennes étaient sur la défensive ce lundi matin, le moral entamé par les chicaneries budgétaires des Etats-Unis et la menace d‘un défaut de paiement de leur part qu‘elles entraà®nent.
En première partie de séance locale, l‘EURO STOXX 50 régressait de 0,28%, le CAC 40 franà§ais de 0,50%, et le DAX 30 allemand de 0,34%.
Les négociations entre le président Barack Obaa et la faction républicaine des députés se sont interrompues en fin de semaine, ravivant la crainte que le plafond d‘endettement maximal ne serait pas relevé avant la date limite de jeudi après laquelle un défaut de paiement sans précédent risquerait d‘avoir lieu.
Les chefs des banques centrales et les ministres des finances du monde entier étaient dans le màªme temps réunis à Washington pour le congrès annuel du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, appelant à une "action en urgence" pour dégager un consensus.
Mario Draghi, à la tàªte de la banque centrale européenne, estimait "impensable qu‘un accord ne soit pas trouvé".
La finance était en berne, la Deutsche Bank allemande laissant échapper 0,50%, suivie des franà§ais BNP Paribas et Société Générale avec respectivement 1,50 et 0,94%.
La périphérie était moins tranchée, les espagnols Banco Santander et BBVA restant neutres, tandis que les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit émergeaient cependant avec 0,73 et 0,92%.
Sur le front de l‘ingénierie, Dassault plongeait de 9,50% après avoir avoué que ses rentrées n‘avaient augmenté que de 4% au troisième trimestre, au lieu des 8 à 9% envisagés.
Toujours à Paris, EdF, premier fournisseur d‘électricité d‘Europe, rebondissait de 1,65% après que le secrétaire d‘état à l‘énergie britannique Ed Davey ait déclaré que son pays était "sur le point" d‘annoncer avec lui sa première construction d‘un réacteur nucléaire depuis 1995.
A Londres, le FTSE 100 fléchissait de 0,10%, les établissements bancaires de Grande-Bretagne suivant le chemin tracé par la plupart de leurs homologues continentaux.
Barclays glissait de 0,52%, et HSBC holdings de 0,70%, tandis que Lloyds Banking et la Royal Bank of Scotland se trouvaient parmi les lanternes rouges avec 1,18 et 2,05%.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières ont également souffert, les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondant de 0,41 et 0,34%, leur rival Glencore Xstrata n‘étant pas en reste avec 1,57%.
Les perspectives des marchés américains partageaient le pessimisme ambiant: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0,66%, celles sur le S&P 500 l‘estimant à 0,68% et celles sur le nasdaq 100 à 0,44%.
La zone euro comptait de son côté diffuser aujourd‘hui des informations portant sur la production de ses industries.
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