Investing.com -Les bourses européennes frémissaient à peine ce vendredi matin, dans l‘expectative de chiffres cruciaux pour la région, après une vague de changements d‘appréciations concernant la fiabilité des dettes de plusieurs de ses pays.
En première partie de séance locale, l‘EURO STOXX 50 progressait de 0,08%, le CAC 40 franà§ais de 0,08% aussi, et le DAX 30 allemand de 0,02%.
Les premières évaluations de concernant l‘évolution des prix au sein du bloc ayant adopté la monnaie unique, dont la publication est imminente, sont surveillées de près, un sursaut à 0,8% annualisés étant attendu après le plongeon à 0,7% d‘octobre, son pire niveau en quatre ans.
Ce ralentissement avait du coup poussé la banque centrale européenne à raboter son taux directeur à 0,25%, sa plus faible valeur de tous les temps, lors de sa réunion de novembre.
L‘agence de notation Standard&Poor‘s a quand à elle rétrogradé les Pays-Bas de "AAA" vers "AA+", mais relevé celles de l‘Espagne et de Chypre.
La première a ainsi vu ses perspectives de notation remonter de "négatives" à "stables", tandis que la seconde passait de "CCC+/C" à "B-/B".
La finance était en forme, la Deutsche Bank allemande empochant 0,11%, suivie des franà§ais BNP Paribas et Société Générale avec respectivement 0,62 et 0,56%.
Il en était de màªme à la périphérie, les espagnols Banco Santander et BBVA encaissant 0,63 et 0,27%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit leur emboà®tant le pas avec 0,47 et 0,60%.
Le fournisseur d‘électricité Edf grignotait pour sa part 0,11% alors qu‘il se disait qu‘il comptait enntrer en compétition avec GdF Suez pour le développement de deux centrales éoliennes de 500 mégawatts au nord-est de la France, qui cherche au augmenter sa production d‘énergie renouvelable.
A Londres, le FTSE 100, riche en matières premières, conquérait 0,19%, tiré vers le haut par une offensive des exploitants et des extracteurs.
Les mastodontes miniers Rio Tinto et Antofagaste bondissaient de 0,87 et 1,40%, leurs rivaux Fresnillo et Vedanta Resources les dépassant avec 1,44 et 1,88%.
La City suivait majoritairement le chemin tracé sur le continent, HSBC holdings grignotant 0,18%, Lloyds Banking 0,23% et Barclays 0,70%, tandis que la Royal Bank of Scotland décevait avec un faux pas de 0,13%.
Les perspectives des marchés américains montraient un optimisme plus prononcé: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0,26%, celles sur le S&P 500 l‘estimant à 0,22% et celles sur le nasdaq 100 à 0,40%.
La zone euro comptait d‘autre part fournir aujourd‘hui la première évaluation des variations des prix à la consommation, ainsi que le niveau du taux de chômage régional.
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