Investing.com -Les places d‘Asie terminaient sur une note négative ce mercredi matin, celles de Chine continentale subissant un retour du spectre d‘un manque de liquidités.
La région avait pourtant bénéficié à l‘ouverture du faux pas du marché du travail américain, alimentant les probabilités de poursuite des aides de la Réserve Fédérale à leur niveau actuel.
En fin de séance asiatique, l‘ASX/200 australien perdait 0,32%, le Hang Seng de Hong Kong 0,3% et le nikkei 225 japonais 1,95%.
Sydney a quitté son piédestal le plus élevé depuis mai 2008 après qu‘une étude officielle ait montré que les prix à la consommation du pays avaient gonflé de 1,2% au troisième trimestre au lieu des 0,4% du second, alors que seulement 0,8% étaient attendus.
Cette surprise a du coup réduit les attentes de nouvelle érosion des taux de la Réserve Bancaire d‘Australie.
La bande des quatre plus grosses banques locales n‘a pas apprécié la nouvelle, l‘ANZ Banking Group se repliant de 0,8% et la National Australia Bank de 1,65%, tandis que le Westpac Banking Group limitait les dégà¢ts à 0,7%.
La région s‘est retrouvée en difficulté après qu‘une flambée des taux interbancaires ait agité l‘épouvantail d‘un assècheent des flux de capitaux dans le système financier chinois.
A Hong Kong, l‘Agricultural Bank of China laissait échapper 0,5%, la China Construction Bank 0,4%, et l‘Industrial and Commercial Bank of China, premier pràªteur chinois, 0,2%.
Tout n‘était cependant pas désespéré, les extracteurs aurifères Zhaojin Mining Industry Company et Zijin Mining Group gripant respectivement de 1,2 et 1,1%, les cours du étal précieux caracolant à New York à leur niveau le plus élevé en quatre semaines.
Tokyo a de son côté été affectée par le regain de vigueur du yen face au billet vert, nuisant à l‘enthousiasme ambiant.
La paire USD/JPY est tombée jusqu‘à 97,25, à comparer au pic à 98,47 d‘hier, les entreprises tournées vers l‘extérieur se trouvant mécaniquement freinées par le retour en force de la monnaie nationale, qui érode la valeur des devises obtenues à l‘étranger.
Les constructeurs automobiles Honda et Mazda reculaient ainsi de 2,8 et 2,65%, suivis de Sharp et Sony avec 1,7 et 2%.
Les mégabanques nippones n‘étaient pas à l‘abri, le Mitsubishi UFJ Financial Group, en tàªte dans le pays, sombrant de 1,55%, tandis que le Sumitomo Mitsui Financial Group et le courtier Nomura holdings lui emboà®taient le pas avec 2 et 1,75%.
Le futur des bourses européennes s‘annonà§ait quand à lui plutôt timide en raison d‘une actualité peu réjouissante.
Les options sur l‘EURO STOXX 50 prévoyaient une baisse de 0,4%, celles sur le CAC 40 franà§ais l‘estimant à 0,5%, celles sur le DAX 30 allemand à 0,4% et celles sur le FTSE 100 britannique à 0,4% aussi.
Le département d‘état au travail américain a pour sa part compté hier 148,000 créations de postes au cours du mois dernier, bien moins que les 180,000 envisagés, et le taux de chômage a d‘autre part fondu depuis 7,3 jusqu‘à 7,2%, sa valeur la plus faible en quatre ans et demi, dans le màªme temps, un signal positif à tempérer car imputable aux sorties de population active de plus en plus nombreuses.
Cette nouvelle a du coup augmenté les probabilités que la Réserve Fédérale repousse la fermeture du robinet de ses injections de liquidités au moins jusqu‘à l‘année prochaine.
Ses apports de capitaux sont généralement vus comme un des facteurs cruciaux dans la montée des cours mondiaux.
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