L'asie redoute une paralysie américaine: nikkei 225 -2,06%

Investing.com -Les places d‘Asie ont entamé la semaine sur une note fortement négative ce lundi matin, l‘ombre d‘une possible paralysie des administrations américaines tirant les valeurs audacieuses vers le bas.

En fin de séance asiatique, l‘ASX/200 australien sombrait de 1,66%, le Hang Seng de Hong Kong de 1,3% et le nikkei 225 japonais de 2,06%.

Le retour des chicaneries budgétaires à  Washington laissait en effet craindre une paralysie des administrations qui pourrait nuire à  la croissance du quatrième trimestre.

Le parlement doit y adopter un budget à  court terme avant lundi minuit pour éviter la mise à  pied des fonctionnaires.

L‘opposition du parti républicain, majoritaire à  la chambre des députés, à  la concrétisation des dispositions de l‘Affordable Care Act a une fois de plus entraà®né une impasse face à  la Maison Blanche et au sénat, contrôlé par leurs adversaires démocrates, ayant déclaré refuser toute proposition qui viderait la loi surnommée "Obamacare" de sa substance.

Les élus devront d‘autre part remonter au cours du mois prochain le plafond d‘endettement maximal du pays, qui devrait, d‘après le ministère des finances, àªtre dépassé le 17 octobre.

Sydney s‘est retrouvée à  son pire niveau depuis le 13 septembre, les entreprises spécialisées dans les matières premières ayant souffert des inquiétudes au sujet de la reprise de la Chine.

Ils subissaient ainsi leur forte dépendance envers ses besoins.

Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondaient respectivement de 1,7 et 2,4%, sans oublier le Fortescue Metals Group, centré sur le minerai de fer, avec 3,85%.

La bande des quatre plus grosses banques locales a suivi le mouvement, dans l‘expectative de la prise de cap de la Réserve Bancaire d‘Australie.

Le Commonwealth Banking Group plongeait de 2,7%, l‘Australia and New Zealand ANZ Banking Group de 2,35% et la National Australia Bank de 2,25%, tandis que le Westpac Banking Group limitait les dégà¢ts à  1,7%.

Hong Kong a dérapé dans un creux de deux semaines après qu‘il ait été noté en milieu de session que l‘indice final des directeurs des achats du secteur manufacturier de la Chine élaboré par la banque HSBC avait subi ce mois-ci une érosion partant d‘une évaluation préalable à  51,2 révisée vers plus de modestie jusqu‘à  50,2.

Les extracteurs et les exploitants subissaient là  aussi la chute des cours, les poids lourd CNOOC et PetroChina coulant de 1 et 1,9%, le cuivrier Jiangxi Copper Company n‘étant pas à  l‘abri avec 1,6%.

La finance était sur le màªme bateau, la China Construction Bank s‘est ainsi enfoncée de 1,7%, la China Minsheng Bank de 2% et l‘Industrial and Commercial Bank of China, premier pràªteur national, de 2,2%.

Tokyo subissait de plus le regain du yen face au billet vert, nuisant aux perspectives de revenus.

La paire USD/JPY est tombée jusqu‘à  97,55, son plus bas niveau depuis le 29 aoà»t, les entreprises tournées vers l‘extérieur se trouvant mécaniquement freinées par le retour en force de la monnaie nationale, qui érode la valeur des devises obtenues à  l‘étranger.

Les constructeurs automobiles Honda et Toyota reculaient ainsi de 2,75 et 2,65%, suivis de Canon et Sharp avec 1,25 et 1,4%.

Les mégabanques nippones n‘étaient pas en reste, le Mitsubishi UFJ Financial Group, en tàªte dans le pays, s‘effondrant de 2,65%, tandis que le Mizuho Financial Group et le courtier Nomura holdings lui emboà®taient le pas avec 4,05 et 2,8%.

Les poids lourds Fast Retailing et Softbank suivaient le mouvement descendant avec 2,4 et 1,45%.

Le futur des bourses européennes s‘avérait lui aussi nettement assombri, sur fond de renforcement de l‘instabilité politique italienne, et d‘inconnues budgétaires américaines.

Les options sur l‘EURO STOXX 50 prévoyaient une baisse de 1,1%, celles sur le CAC 40 franà§ais l‘estimant à  1%, celles sur le DAX 30 allemand à  0,1% et sur le FTSE 100 britannique à  1%.

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