Investing.com -Les places d‘Asie concluaient sur une note mitigée ce lundi matin, les observateurs faisant la part des choses après deux rapports décevants portant sur l‘activité des usines chinoises.
Les rumeurs persistantes de serrage des boulons imminent de la banque centrale des Etats-Unis n‘étaient pas non plus propices à l‘enthusiasme.
En fin de séance asiatique, l‘ASX/200 australien perdait 1,9%, le Hang Seng de Hong Kong demeurait clos pour cause de jour férié et le nikkei 225 japonais arrachait 1,3%.
Il avait été noté en milieu de session que l‘indice des directeurs des achats du secteur secondaire de la Chine élaboré par la banque HSBC avait subi en juin une érosion partant d‘une évaluation préalable à 48,3 et des 49,2 de mai jusqu‘à 48,2.
Une étude officielle avait signalé moins d‘une heure auparavant que son équivalent établi par les autorités s‘était rétracté depuis 50,8 vers 50,1 dans le màªme temps.
Toute valeur de l‘indice supérieure à 50 dénote une croissance du secteur et inversement.
Les informations officielles sur le volume de la masse salariale non-agricole des Etats-Unis de vendredi prochain seront désormais surveillées comme le lait sur le feu, en quàªte d‘indices sur les avancées du marché de l‘emploi du pays.
Toute amélioration renforcerait les chances d‘une diminution des apports de capitaux de leur autorité monétaire.
Sydney se retrouvait sur la sellette au vu des piètres performances chinoises.
Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondaient respectivement de 1,4 et 1,2%, le Fortescue Metals Group, centré sur le minerai de fer, faisant encore pire avec 3%.
Les fournisseurs de matières premières australiens dépendent en effet fortement des besoins chinois.
La bande des quatre plus grosses banques locales a suivi le mouvement, la Commonwealth Bank of Australia, première d‘entre elles, plongeant de 2,4%, l‘ANZ Banking Group de 2,7% et la National Australia Bank de 2,4%, tandis que le Westpac Banking Group jouait les lanternes rouges à 3,2%.
Tokyo grimpait , les yeux toujours fixés sur les évolutions de la monnaie et du marché obligataire du pays.
La paire USD/JPY est montée jusqu‘à 99,55 en fin de séance asiatique, à comparer aux 98,45 d‘hier, les entreprises tournées vers l‘extérieur se trouvent mécaniquement encouragées par la perte de vitesse de la monnaie nationale, qui augmente la valeur des devises obtenues à l‘étranger.
Les constructeurs automobiles Honda et Toyota avanà§aient ainsi de 4,9 et 1,2%, suivis de Sony avec 2,7%.
Les mégabanques nippones n‘étaient pas en reste, le Mitsubishi UFJ Financial Group, en tàªte dans le pays, empochant 3,1%, tandis que le Mizuho Financial Group et le Sumitomo Mitsui Financial Group faisaient de màªme avec 1 et 2,9%.
Le futur des bourses européennes s‘annonà§ait quand à lui nettement radieux.
Les options sur l‘EURO STOXX 50 prévoyaient une hausse de 0,5%, celles sur le CAC 40 franà§ais l‘estimant à 0,6%, celles sur le DAX 30 allemand à 0,4% et sur le FTSE 100 britannique à 0,5%.
Les autorités européennes comptaient dévoiler aujourd‘hui le taux de chômage de la région et l‘évolution de ses prix à la consommation, après quoi l‘institut de gestion des approvisionnements rendra un rapport sur l‘activité manufacturière des Etats-Unis.
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