L'asie hésite dans le flou dû à la fed: nikkei 225 -0,3%

Investing.com -Les places d‘Asie terminaient sur une note mitigée ce mardi matin, la prudence demeurant de rigueur en raison des incertitudes touchant la politique monétaire des Etats-Unis.

Leurs apports de capitaux sont généralement vus comme un des facteurs cruciaux dans la montée des cours mondiaux.

En fin de séance asiatique, l‘ASX/200 australien perdait 0,59%, le Hang Seng de Hong Kong frémissait de 0,2% et le nikkei 225 japonais laissait échapper 0,25%.

Le procès-verbal de la plus récente prise de cap du comité fédéral des marchés ouverts, dont la publication aura lieu demain, de màªme qu‘un discours de Ben Bernanke, actuellement à  sa tàªte, sera au centre des débats de la semaine, en quàªte d‘indices sur les orientations futures.

William Dudley, chef de la réserve fédérale de New York, a pour sa part déclaré hier avoir l‘espoir que l‘économie s‘améliore, et ajouté que les incertitudes budgétaires qui avaient mis un frein à  la croissance avaient des chances de se dissiper au cours des mois prochains.

Sydney s‘est retrouvée à  son pire niveau en quatre jours, subissant la morosité de ses banques.

Le compte-rendu détaillé du dernier conseil de direction de la Réserve Bancaire d‘Australie, publié à  l‘aube, avait auparavant fait savoir que des baisse des taux supplémentaires étaient envisageables, mais que les effets de leur rabotage à  2,5%, leur plus bas niveau historique, produisait encore des effets au sein de l‘économie.

L‘ANZ Banking Group et le Westpac Banking Group reculaient chacun de 0,6% et 1%, et la National Australia Bank de 0,9%.

Le Commonwealth Property Office Fund bondissait pour sa part de 5% après que le fonds d‘investissement GPT Group en ait offert 3 milliards d‘AUD.

Hong Kong frôlait de son côté un pic de neuf mois, l‘ambiance demeurant nettement enjouée, après que la Chine ait dévoilé les grandes lignes d‘une série de mesures économiques primordiales, renforà§ant du coup la confiance des investisseurs à  son égard.

Parmi les compagnies d‘état, PetroChina et l‘Industrial and Commercial Bank of China grimpaient respectivement de 2,8 et 0,5%.

Tokyo était par contre plutôt figée, les yeux sur le marché des changes.

La paire USD/JPY est tombée jusqu‘à  99,56, à  comparer au pic à  100,34 d‘hier, les entreprises tournées vers l‘extérieur se trouvant mécaniquement freinées par le retour en force de la monnaie nationale, qui érode la valeur des devises obtenues à  l‘étranger.

Les constructeurs automobiles Mazda et Toyota dérapaient ainsi de 1,1 et 0,85%, suivis de Sharp avec 1,8%.

Les mégabanques nippones n‘étaient pas à  l‘abri, le Mitsubishi UFJ Financial Group, en tàªte dans le pays, freinant de 0,9%, le Sumitomo Mitsui Financial Group faisant de màªme avec 1,8%.

Le futur des bourses européennes s‘annonà§ait quand à  lui plutôt timide, sans enthousiasme excessif.

Les options sur l‘EURO STOXX 50 prévoyaient une baisse de 0,1%, celles sur le CAC 40 franà§ais l‘estimant à  0,1%, celles sur le DAX 30 allemand demeurant stables et celles sur le FTSE 100 britannique tablant sur un frémissement de 0,1%.

Les perspectives des marchés américains montraient un optimisme mesuré: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0,01%, celles sur le S&P 500 laissant espérer un sursaut de 0,02% et celles sur le nasdaq 100 en envisageant un de 0,05%.

Les valeurs américaines demeuraient sur la défensive, après que l‘investisseur éminent Carl Icahn ait déclaré àªtre prudent à  leur égard, après qu‘elles se soient mises à  naviguer aux abords de leurs sommmets historiques, grà¢ce aux espoirs de prolongation des injections de capitaux de la Réserve Fédérale.

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