Wall Street est attendue en légère hausse ce vendredi, alors que les Bourses européennes tentent de rebondir à mi-séance.

Les investisseurs continuent d'analyser l'impact des tensions croissantes au Proche-Orient et l'avertissement du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) concernant une possible résurgence de l'inflation.
Après une semaine riche en décisions de politique monétaire, les marchés naviguent à travers les incertitudes liées aux conséquences des multiples tensions internationales.
Jeudi, la Maison Blanche a annoncé que Donald Trump prendra une décision sur une éventuelle intervention dans la campagne militaire israélienne contre l'Iran dans les deux prochaines semaines.
Cette annonce a été accompagnée d'une mention d'une "forte possibilité" de négociations dans un avenir proche, soulignant l'importance de la situation géopolitique actuelle.
Mercredi, la Fed a maintenu ses taux d'intérêt inchangés, tout en signalant que les coûts d'emprunt devraient diminuer cette année.
Cependant, la banque centrale a également indiqué qu'elle ralentirait le rythme des futures baisses de taux en raison de la perspective d'une augmentation de l'inflation, conséquence des politiques commerciales de la Maison Blanche.
Jerome Powell, président de la Fed, a déclaré : "Tous les prévisionnistes extérieurs et la Fed disent que nous nous attendons à ce qu'un niveau significatif d'inflation arrive dans les mois à venir et nous devons en tenir compte.
"
Wall Street et les Bourses Européennes en Légère Hausse : Analyse des Tensions Internationales et des Décisions de la Fed
À quelques minutes de l'ouverture, les futures sur indices new-yorkais signalent une hausse, avec le S&P 500 et le Nasdaq Composite en progression de 0,30 % et 0,35 % respectivement, après une séance sans cotation due à un jour férié.
En Europe, le CAC 40 a gagné 0,95 % à 7624 points, le Dax de Francfort a avancé de 1 %, et le FTSE 100 de Londres a monté de 0,50 %.
L'indice EuroStoxx 50 est en hausse de 0,85 %, le FTSEurofirst 300 a progressé de 0,50 %, et le Stoxx 600 a pris 0,55 %.
Du côté des entreprises, Accenture a de nouveau relevé ses objectifs annuels, bien que ses commandes aient déçu le marché.
Pour le troisième trimestre clos fin mai, le groupe de conseil en management, technologies et externalisation a réalisé un bénéfice net de 2,2 milliards de dollars, soit 3,49 dollars par action, en hausse par rapport à 1,93 milliard de dollars, soit 3,04 dollars par action, un an plus tôt.
Cependant, le marché anticipait un bénéfice de 3,29 dollars par action.
Le chiffre d'affaires a progressé de 8 % à 17,7 milliards de dollars, dépassant également le consensus de 17,33 milliards de dollars.
Dans le secteur de la santé, les autorités sanitaires américaines (FDA) ont approuvé le Yeztugo de Gilead Sciences, un inhibiteur de capside du VIH-1 injectable, comme prophylaxie pré-exposition (PrEP) pour réduire le risque de transmission sexuelle du VIH chez les adultes et les adolescents pesant au moins 35 kg.
Ce traitement devient ainsi la première et unique option biannuelle aux États-Unis pour les personnes nécessitant ou souhaitant une PrEP.
Selon les données d'une étude, 99,9 % des participants ayant reçu Yeztugo lors des essais de phase III sont restés négatifs.
Sur le plan de l'emploi, Microsoft prévoit de supprimer des milliers d'emplois au cours des prochaines semaines, principalement dans son service commercial, selon des informations de Bloomberg et du Wall Street Journal.
Ces licenciements s'inscrivent dans le cadre d'un effort de rationalisation des opérations, alors que l'entreprise investit massivement dans l'infrastructure pour l'intelligence artificielle.
Concernant les résultats financiers, Smith & Wesson a annoncé un chiffre d'affaires de 474,7 millions de dollars pour l'exercice 2024/2025, marquant une baisse de 11,4 % par rapport à l'exercice précédent.
Le bénéfice net (GAAP) s'est élevé à 13,4 millions de dollars, soit 0,30 dollar par action diluée, contre 41,4 millions de dollars, soit 0,89 dollar par action diluée, pour l'exercice précédent.
Le résultat d'exploitation de l'entreprise, spécialisée dans la fabrication d'armes à feu, a reculé, passant de 47,1 à 23,88 millions de dollars, avec une marge brute de 26,8 % contre 29,5 % l'année précédente.
En Europe, le secteur du transport et des loisirs, qui a été malmené ces derniers jours par les tensions au Moyen-Orient, a enregistré une progression de 1,25 %, soutenu par la baisse des prix du pétrole.
Cette dynamique pourrait offrir un certain répit aux entreprises du secteur, qui avaient souffert des incertitudes géopolitiques.
Eutelsat a connu une forte hausse de 22 % de son action après l'annonce d'un investissement de 717 millions d'euros de l'État français, visant à devenir le premier actionnaire du champion européen des satellites dans le cadre de son plan de recapitalisation.
À l'issue de cette opération, qui devrait se concrétiser d'ici la fin de l'année 2025, la France détiendra 29,9 % du capital d'Eutelsat, juste en dessous du seuil de 30 % qui aurait déclenché une offre publique d'achat (OPA).
Sur le plan macroéconomique, l'indice manufacturier de la Fed de Philadelphie est resté stable à -4 en juin, alors qu'une amélioration était attendue, avec une prévision à -1,7.
Ce chiffre indique une contraction de l'activité manufacturière dans la région, ce qui pourrait susciter des inquiétudes quant à la santé économique globale.
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