Investing.com -Les places d‘Asie terminaient sur une note négative ce lundi matin, la déception découlant des embauches des Etats-Unis étant allée à l‘encontre de l‘hypothèse selon laquelle leur économie reprenait sans heurts et donc que leur banque centrale fermerait les vannes sous peu.
Ces informations sont venues accentuer le flou à propos de ses orientations futures, celle-ci s‘étant bien gardée mercredi de donner tout signe d‘une réduction prochaine de ses 85 milliards d‘USD mensuels de rachats d‘actifs.
En fin de séance asiatique, l‘ASX/200 australien glissait de 0,1%, mais le Hang Seng de Hong Kong arrachait 0,2% tandis que le nikkei 225 japonais chutait de 1,4%.
Le département d‘état au travail américain en effet compté 162,000 créations de postes au cours du mois dernier, alors qu‘une addition de 184,000 était envisagée, tandis que le total précédent de 195,000 était revu à la baisse jusqu‘à 188,000.
Le taux de chômage a cependant fondu sans crier gare depuis 7,6 vers 7,4% dans le màªme temps, une bonne nouvelle à tempérer car imputable aux sorties de population active.
Sydney limitait les dégats, à la veille de la réunion de la Réserve Bancaire d‘Australie.
Glenn Stevens, son gouverneur, avait déclaré la semaine passée que le niveau de l‘inflation laissait les coudées franches pour de nouvelles baisses des taux.
La bande des quatre plus grosses banques locales a suivi le mouvement, la Commonwealth Bank of Australia, première d‘entre elles, plongeant de 0,1%, l‘ANZ Banking Group de 0,3% et la National Australia Bank de 0,3%, imité par le Westpac Banking Group avec 0,3% aussi.
La grande distribution s‘était retrouvée sous pression après que l‘agence chargée des statistiques nationales ait déclaré que les ventes au détail avaient stagné le mois passé, après avoir pourtant frémi de 0,2%, ce qui constituait une déception au vu des 0,4% espérés.
Hong Kong progressait sans direction claire, profitant cependant des bons résultats des prestataires de services chinois.
Il avait auparavant noté que l‘indice final des directeurs des achats du secteur tertiaire de la Chine élaboré par la banque HSBC s‘était maintenu à 51,3, toute valeur de l‘indice supérieure à 50 dénotant sa croissance.
Une étude officielle avait signalé en fin de semaine que son équivalent établi par les autorités était passé de 53,9 vers 54,1 dans le màªme temps.
Les observateurs guettent désormais les chiffres de la balance commerciale, de l‘inflation et de la production industrielle du pays, en raison de l‘angoisse d‘un essoufflement de l‘essor de la seconde économie mondiale.
Tokyo subissait pour sa part le renforcement de sa monnaie.
La paire USD/JPY est descendue jusqu‘à 98,37, à comparer aux 99,95 précédents, les entreprises tournées vers l‘extérieur se trouvent mécaniquement freinées par l‘accélération de la monnaie nationale, qui diminue la valeur des devises obtenues à l‘étranger.
Les mégabanques nippones n‘étaient pas en reste, le Mitsubishi UFJ Financial Group, en tàªte dans le pays, fondant de 1,4%, tandis que le Mizuho Financial Group et le courtier Nomura holdings leur emboà®taient le pas avec 1,3 et 1,5%.
Le futur des bourses européennes s‘annonà§ait quand à lui en léger retrait, dans une ambiance morose.
Les options sur l‘EURO STOXX 50 prévoyaient une baisse de 0,1%, celles sur le CAC 40 franà§ais l‘estimant à 0,1% aussi, celles sur le DAX 30 allemand à 0,1% également et celles sur le FTSE 100 britannique faisant de màªme avec 0,1%.
Aux Etats-Unis, l‘institut de gestion des approvisionnements conclura la journée son rapport sur l‘état des prestataires de services, après que le bloc euro ait donné les chiffres de ses ventes au détail.
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