L'asie en repli devant les hésitations fed: nikkei 225 -2,6%

Investing.com -Les places d‘Asie terminaient sur une note mitigée ce mardi matin, celles du Japon plongeant au plus bas des huit semaines écoulées face aux incertitudes concernant le moment o๠la banque centrale des Etats-Unis commencera à  diminuer l‘ampleur de ses coups de pouce.

Les observateurs guettaient en effet pour demain la publication du compte-rendu de la plus récente réunion de la Réserve Fédérale, en quàªte d‘indices sur le moment o๠elle réduira la voilure de ses 85 milliards d‘USD de rachats d‘actifs mensuels.

Les rumeurs évoquant une telle éventualité dès septembre avaient nettement enflé la semaine passée, après que le nombre des nouvelles inscriptions au chômage américain aient plongé à  leur plus bas niveau en près de six ans.

Ses apports de capitaux sont généralement vus comme un des facteurs cruciaux dans la montée des cours mondiaux.

En fin de séance asiatique, l‘ASX/200 australien perdait 0,7%, le Hang Seng de Hong Kong 1,7% et le nikkei 225 japonais 2,6%.

Sydney concluait à  son plus bas niveau depuis le 12 aoà»t, tirée vers le bas par ses exploitants.

Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondaient respectivement de 1,4 et 1%, leurs rivaux Newcrest Mining et Sundance Resources n‘étant pas épargnés avec 3% chacun.

Le QBE Insurance Group, géant des assurances, était sur la sellette, dégrinigolant de 5,5% après avoir déploré des bénéfices en berne et rabaissé ses perspectives de rentrées.

Hong Kong se trouvait pour sa part dans un creux hebdomadaire, ses propres entreprises spécialisées dans les matières premières n‘étant pas épargnées par la chute hier des cours des métaux à  New York.

Le cuivrier Jiangxi Copper Company dérapait ainsi de 4,4%, les poids lourds des hydrocarbures CNOOC et Petrochina limitant les dégà¢ts à  1,2 et 2,8%, tandis que le l‘extracteur aurifère Zijin Mining Group se situait parmi les lanternes rouges avec 5%.

Tokyo reprenait quand à  elle pied à  son niveau le plus bas depuis le 28 juin, le moral subissant la résurgence de la monnaie nationale face au billet vert.

La paire USD/JPY est tombée jusqu‘à  97,17, à  comparer au pic à  98,11 d‘hier, les entreprises tournées vers l‘extérieur se trouvant mécaniquement freinées par le retour en force de la monnaie nationale, qui érode la valeur des devises obtenues à  l‘étranger.

Les constructeurs automobiles Honda et Toyota reculaient ainsi de 4,1 et 2,5%, suivis de Sharp et Sony avec 1,3 et 2,4%.

Les mégabanques nippones n‘étaient pas à  l‘abri, le Mitsubishi UFJ Financial Group, en tàªte dans le pays, sombrant de 1,5%, tandis que le Mizuho Financial Group et le courtier Nomura holdings lui emboà®taient le pas avec 1,5 et 2,1%.

Les poids lourds Fast Retailing et Softbank suivaient le mouvement descendant avec 3,3 et 1,1%.

Le futur des bourses européennes s‘annonà§ait quand à  lui plutôt morose, dans l‘ombre persistante distillée par la Fed.

Les options sur l‘EURO STOXX 50 prévoyaient une baisse de 0,6%, celles sur le CAC 40 franà§ais l‘estimant à  0,5%, celles sur le DAX 30 allemand à  0,7% et sur le FTSE 100 britannique à  0,6%.

Une étude officielle avait déjà  souligné en début de journée que les prix à  la production de l‘Allemagne avaient trébuché de 0,1% d‘une mois sur l‘autre en juillet, tout en gonflant de 0,5% annualisés, alors que des augmentations de 0,2% mensuels et 0,7% annuels étaient anticipées.

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