Investing.com -Les options sur le brut ont poursuivi sur leur lancée positive de la journée de cotation précédente ce lundi matin, la belle performance de l‘emploi des Etats-Unis donnant un coup de pouce aux espoirs de regain du premier appétit de la planète.

Elles ont aussi bénéficié des craintes d‘une perturbation des livraisons provenant du Moyen-Orient en raison de l‘escalade du conflit entre Israà«l et la Syrie.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 96,17 USD le baril en première partie de séance européenne, gagnant 0,6%.
Ils avaient auparavant culminé à 97,13 USD, leur cours le plus élevé depuis le 2 avril, avec une poussée de 1,5%.
La journée de vendredi les avait déjà vus s‘envoler de 1,6% après que le département d‘état au travail américain ait compté 165,000 créations de postes au cours du mois dernier, alors qu‘une addition de 145,000 était envisagée, tandis que le total de mars était revu vers le haut jusqu‘à 138,000.
Le taux de chômage a du coup fondu sans crier gare depuis 7,6 vers 7,5% dans le màªme temps, son plus bas niveau en quatre mois.
L‘attention se reportait désormais vers le décompte mensuel des salariés américains de vendredi, afin d‘évaluer la vigueur économique ambiante et donc le besoin d‘encouragements supplémentaires de la part de la Réserve Fédérale.
Les acteurs du marché pétrolier surveillent généralement ce rapport de très près, car il offre la prise la plus directe avec le marché du travail américain, et donc une idée de sa voracité, le pays gardant sa première part dans la demande mondiale, avec près de 22%.
L‘aggravation des tensions géopolitiques a contribué à renforcer la tendance, après que l‘agence de presse d‘état syrienne ait fait savoir que l‘aviation israélienne avait attaqué hier un centre de recherches militaires dans les faubourgs de Damas.
La nouvelle a contribué à l‘agitation de la région et ravivé le spectre d‘une interruption de ses approvisionnements, représentant 33% de la production totale en 2011.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont gagné 0,25% pour grimper à 104,46 USD du baril dans le màªme temps, soit 8,29 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leur écart a fondu ces dernières semaines, en raison de l‘augmentation des perspectives de production en Mer du Nord, et des signes de réduction des stocks du terminal de Cushing, dans l‘état de l‘Oklahoma, o๠ont lieu les livraisons Nymex.
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