Sur le marché boursier américain, les contrats à terme new-yorkais affichent une ouverture de Wall Street en repli de 0,30% pour le Dow Jones, de 0,45% pour le Standard & Poor's 500 et de 0,70% pour le Nasdaq.
Le sentiment de risque a été affecté suite à la dégradation inattendue de la note de crédit des États-Unis par l'agence de notation Fitch. Cette dégradation est due à des préoccupations concernant la détérioration budgétaire potentielle dans les trois prochaines années et aux inquiétudes sur les négociations répétées concernant le plafond de la dette, pouvant menacer la capacité du gouvernement à honorer ses obligations financières.
Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, a critiqué cette décision, la qualifiant d'"arbitraire et basée sur des données obsolètes".
Cette décision inattendue de Fitch de dégrader la note de crédit des États-Unis à "AA+" en raison de préoccupations liées à la gouvernance budgétaire du pays et au fardeau de la dette publique a entraîné une ruée vers les actifs refuge sur le marché obligataire, ce qui a entraîné une baisse des rendements.
Par ailleurs, la saison des résultats du deuxième trimestre bat son plein, et les investisseurs attendent avec impatience les rapports des grandes entreprises mondiales telles que Qualcomm, CVS Health Corp, Shopify Inc, PayPal et Kraft Heinz.
En ce qui concerne les statistiques, les créations d'emplois privés aux États-Unis reste soutenue en juillet.Les entreprises privées américaines ont embauché 324 000 travailleurs en juillet 2023, après une révision à la baisse de 455 000 et dépassant les attentes du marché qui tablait sur une hausse de 189 000. Mardi, les données économiques ont montré que l'indice ISM manufacturier américain s'est établi à 46,4 en juillet, soit moins que les attentes de 46,8. De plus, les ouvertures d'emplois JOLT aux États-Unis ont atteint un creux de 2 ans à 9,582 millions en juin, inférieur aux attentes de 9,610 millions. Enfin, les dépenses de construction aux États-Unis en juin ont augmenté de +0,5% par rapport à la prévision de +0,6% en glissement mensuel.
Le Cac 40 réduit ses pertes, Alstom chute
En milieu de journée, les marchés boursiers européens affichent des reculs, les investisseurs se détournant des actifs risqués suite à la décision de l'agence Fitch de dégrader la note souveraine des États-Unis.
La Bourse de Paris a réussi à réduire ses pertes de plus de 50% par rapport à son point le plus bas en début de matinée, grâce à l'annonce de la création de 324 000 emplois dans le secteur privé américain. Cette nouvelle conforte la perspective d'un atterrissage en douceur de l'économie, malgré la dégradation de la note souveraine des États-Unis.
le CAC 40 perd 0,51% pour atteindre 7 368 points. À Francfort, le Dax baisse de 0,70%, tandis qu'à Londres, le FTSE fléchit de 0,95%.
L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 enregistre une baisse de 0,80%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro recule de 0,70%, et le Stoxx 600 perd 0,80%.
Côté valeurs, les actions d'Airbus, Edenred et Schneider Electric affichent des hausses respectives de 0,8%, 0,9% et 0,6%, tandis qu'Alstom enregistre la plus forte baisse du CAC 40 avec une chute de près de 3%.
En dehors de l'indice phare, Klépierre enregistre une progression de 1,5%. L'exploitant de centres commerciaux a révisé à la hausse son objectif de cash-flow net courant pour l'exercice 2023.
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