Wall Street est attendue pratiquement stable à l'ouverture, portée par l'espoir d'une adoption imminente d'un projet de loi sur les baisses d'impôts aux États-Unis.

En revanche, les Bourses européennes subissent des pressions, affichant des baisses à la mi-séance jeudi, en raison d'indices PMI décevants.
La Chambre des représentants a adopté de justesse la nouvelle loi fiscale proposée par le président Trump.
Ce projet de loi, qui pourrait creuser le déficit budgétaire américain de près de 3 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie, prévoit également un relèvement du plafond de la dette américaine de 4 000 milliards de dollars.
Le texte est désormais soumis au Sénat, qui devrait se prononcer d'ici le mois d'août.
Wall Street attendue stable, les Bourses européennes en recul
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture stable pour le Dow Jones, alors que le S&P 500 et le Nasdaq reculent respectivement de 0,35% et d'environ 0,30%.
En Europe, la situation est moins favorable.
À Paris, le CAC 40 perd 1,10% à 7823 points, tandis qu'à Francfort, le Dax recule de 0,90% et à Londres, le FTSE fléchit de 0,65%.
L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 et l'EuroStoxx 50 de la zone euro enregistrent une baisse de 0,90%.
Le Stoxx 600 abandonne 0,85%, s'éloignant ainsi du pic de deux mois atteint en début de semaine.
Dans les échanges avant bourse, les actions d'Apple, Microsoft et Tesla affichent peu de variations.
En revanche, Nvidia a augmenté de 0,7%, Amazon a gagné 0,6%, Meta a progressé de 0,4%, et Alphabet a mené les gains technologiques avec une hausse de 1,2%.
Nike, dont l'action avance de 2% en avant-Bourse, a annoncé la reprise de la vente de ses articles sur Amazon après six ans d'absence sur la plateforme.
La marque a également indiqué qu'elle prévoyait une augmentation des prix de certains produits à compter de la semaine prochaine.
Snowflake, spécialiste du stockage et de l'analyse de données basé sur le cloud, a annoncé des résultats financiers meilleurs que prévu, avec une perte nette de 429,95 millions de dollars, soit 1,29 dollar par action, contre une perte de 317,82 millions de dollars, soit 0,95 dollar par action, un an auparavant.
En données ajustées, Snowflake a généré un bénéfice par action de 24 cents, surpassant le consensus qui s'élevait à 21 cents.
En Europe, Elior a enregistré une hausse de 5% à 2,84 euros après avoir dévoilé ses résultats du premier semestre, affichant un résultat net de 43 millions d'euros, contre 1 million d'euros l'année précédente.
L'Ebita ajusté s'établit à 132 millions d'euros, dépassant les attentes du consensus.
Sa marge d'Ebita ajusté a été revue à la hausse, entre 3,3% et 3,6%, soit une amélioration significative par rapport aux prévisions initiales.
Robertet a également connu une hausse de 1,55% à 848 euros, après avoir présenté son plan ambitieux "Seed to Success 2030" lors de sa journée investisseurs.
Le directeur général, Jérôme Bruhat, a souligné l'ambition d'atteindre un chiffre d'affaires compris entre 1,1 et 1,2 milliard d'euros tout en améliorant progressivement la rentabilité.
À l'inverse, Embracer, l'éditeur du jeu vidéo Tomb Raider, a plongé de 14,20% après l'annonce du report de la sortie d'un de ses jeux phares.
Sanofi a également fait l'actualité en annonçant avoir signé un accord pour acquérir Vigil Neuroscience, une société spécialisée dans le développement de médicaments innovants pour traiter des maladies neurodégénératives.
Sur le plan macroéconomique, le secteur privé français a enregistré une contraction en mai pour le neuvième mois consécutif, selon les données préliminaires de S&P Global.
L'indice des directeurs d'achat (PMI) Composite, qui prend en compte les secteurs manufacturier et des services, a cependant atteint un plus haut de deux mois à 48, après 47,8 en avril, alors qu'il était attendu à 48.
Le PMI des services a légèrement progressé de 47,3 à 47,4, tandis que le PMI manufacturier a augmenté de 48,7 à 49,5.
En mai 2025, le climat des affaires en France s'assombrit légèrement.
L'indicateur synthétique, calculé à partir des réponses des chefs d'entreprise des principaux secteurs d'activité marchands, a perdu un point pour se fixer à 96, restant en deçà de sa moyenne de longue période (100).
Ce repli concerne principalement l'industrie et les services, tandis que le bâtiment et le commerce de détail affichent un léger rebond, avec une augmentation dans le commerce de gros.
Dans la zone euro, l'activité globale du secteur privé a enregistré sa première baisse depuis cinq mois en mai, selon les données préliminaires de S&P Global.
L'indice PMI Composite, qui englobe les secteurs manufacturier et des services, est tombé à 49,5, après avoir atteint 50,4 en avril, alors qu'il était anticipé à 50,7.
Le PMI des services a chuté de 50,1 à 48,0, tandis que le PMI manufacturier a légèrement progressé de 49 à 49,4.
En Allemagne, le secteur privé est également retombé en zone de contraction en mai.
L'indice PMI Composite a atteint un plus bas de cinq mois à 48,6, après 50,1 en avril, alors qu'il était prévu à 50,4.
Le PMI des services a reculé de 49 à 47,2, tandis que le PMI manufacturier a légèrement augmenté de 48,4 à 48,8.
Par ailleurs, l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne a été publié à 87,5 en mai, en ligne avec le consensus de 87,4, contre 86,9 en avril, indiquant une légère amélioration des perspectives économiques.
Aux États-Unis, les inscriptions au chômage ont diminué lors de la semaine se terminant le 17 mai, s'établissant à 227 000, contre 229 000 la semaine précédente, selon le département du Travail.
Les économistes avaient anticipé en moyenne 230 000 nouvelles demandes.
Les indices des directeurs d'achat pour les secteurs manufacturier et des services aux États-Unis seront publiés à 15h45, suivis des ventes de logements neufs en avril à 16 heures, des données qui pourraient influencer les marchés et les décisions économiques à venir.
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