Vendredi, la Bourse de Tokyo a clôturé en hausse, stimulée par les valeurs technologiques, suivant ainsi la tendance de Wall Street la veille.

Les institutions bancaires ont également progressé, anticipant un possible abandon de la politique de taux d'intérêt négatifs par la Banque centrale du Japon dès ce mois-ci.
À la fermeture, l'indice Nikkei a enregistré une augmentation de 0,23 %, atteignant 39 688,94 points, tandis que le Topix, plus large, a grimpé de 0,28 % à 2 726,23 points.
Du côté des indicateurs économiques, les dépenses des ménages japonais ont reculé de 6,3 %, comparé aux chiffres précédents de -4,2 % et -2,5 %.
Parallèlement, les marchés asiatiques ont vu une progression des actions chinoises.
Le SSE Composite de Shanghai a augmenté de 0,3 %, le CSI 300 de 0,10 %, et l'indice hongkongais Hang Seng de 1,50 %.
Hausse des Bourses européennes en prévision du rapport sur l'emploi américain et suite à la réunion de la BCE<:h2> Les marchés boursiers européens restent relativement stables à l'ouverture du vendredi, après avoir atteint des sommets pluriannuels lors de la séance précédente.
Les positions plutôt pessimistes de la Banque centrale européenne et de la Réserve fédérale américaine ont renforcé les attentes de réductions potentielles des taux d'intérêt par les principales banques centrales dès le mois de juin.
Le CAC 40 se maintient à 8015 points, tandis que le STOXX 50 est négocié autour de 4975 points, son plus haut niveau depuis décembre 2000.
Le STOXX 600, plus large, continue de se maintenir au-dessus de la barre des 500 points, établissant ainsi un nouveau record.
Du côté des entreprises, Salvatore Ferragamo et Acciona Energia présenteront leurs résultats.
En France, Vivendi enregistre une baisse de 3,4 % suite à la publication de ses résultats annuels, qui sont globalement conformes aux attentes selon Invest Securities.
Par ailleurs, l'entreprise a annoncé que son projet de scission se poursuivait.
Dans le domaine économique, le rapport mensuel sur l'emploi, qui sera publié à 14h30 par le département du Travail, offrira aux investisseurs une vision complète du marché du travail aux États-Unis, dont la robustesse a été l'un des principaux facteurs d'inflation ces derniers mois.
Alors que les indicateurs signalant un ralentissement des pressions inflationnistes se multiplient, des chiffres conformes au consensus ou moins élevés que prévu pourraient soutenir davantage les actifs risqués.
Cette semaine, un discours au Congrès du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a déjà été jugé plus accommodant que prévu.
En zone euro, les investisseurs saluent la dernière décision de la BCE, qui a confirmé que l'inflation retournait à sa cible et qu'elle pourrait baisser ses taux à partir de juin.
Hier, la Bourse de New York a clôturé en hausse, portée par les valeurs technologiques et les entreprises à forte croissance.
Le S&P-500 a même atteint un record de clôture, renforçant l'optimisme quant à une baisse des taux d'intérêt suite aux commentaires du président de la Réserve fédérale (Fed).
Lors de son audition au Congrès américain, Jerome Powell, le chef de la Fed, a affirmé que la banque centrale américaine était proche de la confiance suffisante pour réduire les taux.
Il a également souligné que les petites banques risquaient davantage de faillite en raison de pertes dans l'immobilier commercial, tandis que les grandes banques étaient solides.
La présidente de la Fed de Cleveland, Mme Mester, a exprimé sa conviction que les baisses de taux n'entraîneraient pas une hausse de l'inflation ni une accélération de la croissance économique.
En fin de séance, l'indice Dow Jones a progressé de 0,34 %, soit 130 points, atteignant 38 791 points.
Le S&P-500, plus large, a gagné 52 points (soit 1,03 %) pour se fixer à 5 157 points, tandis que le Nasdaq Composite a avancé de 241 points (soit 1,51 %) à 16 273 points.
Le Nasdaq a frôlé lui aussi un record de clôture, bien qu'il ait réduit une partie de ses gains après avoir atteint un pic historique en cours de séance, tout comme le S&P-500.
Du côté des valeurs, Meta a enregistré une hausse de 3,2 %, tandis que les actions de Nvidia ont augmenté de plus de 4 % et continuent de progresser de 2 % aujourd'hui en avant-bourse.
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