Les marchés actions européens sont attendus en ordre dispersé à l'ouverture de la première séance de la semaine, malgré des signaux mitigés en provenance de la Chine.

Ce matin, les statistiques chinoises ont révélé un ralentissement de la production industrielle, un indicateur préoccupant pour les investisseurs.
Cependant, les ventes au détail, qui sont souvent considérées comme un baromètre de la consommation, ont enregistré une augmentation de 4% sur un an pour la période de janvier à février, après une hausse de 3,7% en décembre.
Ces chiffres pourraient indiquer une résilience de la consommation intérieure, malgré les défis économiques.
Tensions géopolitiques et décisions monétaires en vue
Sur le front géopolitique, l'ancien président américain Donald Trump a annoncé qu'il s'entretiendrait avec le président russe Vladimir Poutine ce mardi pour discuter d'un éventuel cesser-le-feu en Ukraine.
Ce développement pourrait avoir des implications significatives sur les marchés, en particulier dans le secteur de l'énergie.
Par ailleurs, le principal événement de la semaine sera la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), prévue pour mercredi, qui pourrait influencer les marchés mondiaux.
Selon les premières indications, le CAC 40 à Paris pourrait enregistrer une baisse de 0,05 % à l'ouverture.
Parallèlement, les contrats à terme prévoient une hausse de 0,10 % pour le Dax à Francfort et de 0,20 % pour le FTSE à Londres, tandis que le Stoxx 600 pourrait reculer de 0,10 %.
Du côté des entreprises, Engie et le gouvernement belge ont finalisé l'accord concernant la prolongation de l'exploitation des réacteurs nucléaires Tihange 3 et Doel 4 pour une durée de 10 ans.
Cette étape, qui fait suite à l'approbation de l'accord par la Commission européenne le 21 février 2025, a conduit au versement de la première partie du paiement liée au transfert de responsabilité pour les déchets nucléaires.
La seconde partie sera versée lors du redémarrage des réacteurs prévu en novembre 2025.
Hoffmann Green a annoncé une réduction de sa perte annuelle, qui s'établit à 4,97 millions d'euros, contre 7,86 millions d'euros l'année précédente.
La perte opérationnelle pour 2024 est de 700 000 euros, en nette amélioration par rapport à -5,2 millions d'euros un an plus tôt.
Le chiffre d'affaires a atteint 13,24 millions d'euros, en hausse significative par rapport à 6,04 millions d'euros, grâce à la signature de deux contrats majeurs aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Irlande, générant des droits d'entrée de 10,5 millions d'euros.
Kering a enregistré la plus forte baisse du CAC 40 vendredi, avec une chute de 10,71% à 223,55 euros, suite à la nomination inattendue de Demna Gvasalia comme directeur artistique de Gucci à partir de juillet 2025.
Cette décision a surpris les analystes, qui s'attendaient à d'autres candidats pour succéder à Sabato de Sarno.
De son côté, Mersen a connu une chute de 15,41% à 19,54 euros après avoir annoncé des perspectives prudentes pour 2025, citant un ralentissement temporaire dans les marchés du véhicule électrique et des semi-conducteurs.
La société a également décalé ses objectifs à moyen terme, initialement prévus pour 2027, à 2029.
Du côté des indicateurs économiques, les investisseurs attendent aux États-Unis la publication des ventes au détail de février et de l'indice manufacturier de la Fed de New York pour 13h30, suivis de l'indice NAHB de la confiance des constructeurs immobiliers et des stocks des entreprises à 15h30.
La séance de vendredi à Wall Street
Vendredi, les marchés américains ont clôturé sur une note positive, avec le Dow Jones en hausse de 1,65% à 41 488 points et le Nasdaq progressant de 2,61% à 17 754 points.
Cette hausse intervient dans un contexte d'instabilité causée par la politique commerciale erratique de Donald Trump, qui a récemment menacé d'imposer des droits de douane de 200% sur les champagnes et vins français si l'UE ne renonçait pas à ses droits de 50% sur le whisky américain.
Le moral des ménages a cependant chuté plus que prévu en mars, avec une confiance des consommateurs tombant à 57,9, contre 64,7 le mois précédent, en raison de l'incertitude entourant les politiques du nouveau gouvernement et des anticipations d'inflation.
Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'État américains à dix ans a augmenté à 4,32%, contre 4,27% la veille.
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