Les marchés asiatiques ont enregistré une baisse notable, tout comme les obligations souveraines. Cette tendance à la baisse peut être attribuée aux résultats mitigés de Wall Street et aux commentaires positifs formulés par les responsables de la Réserve fédérale, ce qui a soulevé des préoccupations quant à une possible augmentation des taux d'intérêt.

La Bourse de Tokyo a enregistré une clôture à la baisse ce mardi, marquant ainsi son plus bas niveau depuis juin.
Cette situation découle principalement de la montée des rendements obligataires aux États-Unis.
De son côté, le ministre japonais des finances, Shunichi Suzuki, a précisé que les interventions sur le marché des changes visent à répondre à la volatilité des taux de change et ne ciblent pas des niveaux de change spécifiques.
À la fin de la journée, l'indice Nikkei a affiché une perte de 1,64 %, se situant à 31 237 points, tandis que le Topix, un indice plus large, a reculé de 1,68 % pour atteindre 2 275 points.
Pendant ce temps, sur le continent chinois, les marchés restent fermés en raison d'une semaine de congés annuels, débutée après la séance de vendredi.
Le CAC 40 devrait perdre près de 0,60% et l'EuroStoxx 0,50% avant l'emploi US, à suivre Argan
En Europe, les principales bourses anticipent une journée à la baisse.
Les préoccupations concernant la trajectoire des taux d'intérêt des grandes banques centrales et l'évolution de la conjoncture reprennent de la vigueur en ce début du quatrième trimestre, après une brève accalmie observée à la fin du troisième trimestre.
D'après les premières indications sur les contrats à terme, l'indice phare de la Bourse de Paris ainsi que le DAX à Francfort devraient s'orienter à la baisse, avec une perte d'environ 0,60 % à l'ouverture.
Le FTSE 100 à Londres devrait également perdre environ 0,20 %.
L'indice EuroStoxx 50 est prévu en baisse de 0,50 %.
Dans le secteur des entreprises, Argan a confirmé ses perspectives financières pour l'année en cours après avoir annoncé une croissance à deux chiffres de ses revenus locatifs au troisième trimestre.
D'autre part, Carmila a émis avec succès des obligations d'une valeur de 500 millions d'euros, arrivant à échéance en octobre 2028, dans le but notamment de financer l'acquisition de Galimmo.
Scor et Covéa ont lancé des procédures d'arbitrage concernant un volet de leur accord de paix signé en 2021, en raison de la valorisation d'un portefeuille de réassurance vie cédé par Scor à Covéa aux États-Unis, comme rapporté par Les Echos.
Sanofi a annoncé un accord de commercialisation avec Janssen Pharmaceuticals, une filiale de Johnson & Johnson, pour un vaccin-candidat visant à lutter contre les souches pathogènes extra-intestinales d'E.
coli.
Par ailleurs, Safran a conclu l'acquisition de l'activité de systèmes électriques aéronautiques de Thales, bien que le montant de la transaction n'ait pas été dévoilé.
Sur le plan économique, les investisseurs attendent à 16 heures la publication du premier indicateur de la semaine concernant la santé de l'économie américaine : le rapport JOLTS sur les ouvertures de postes en août.
La séance de Wall street
Hier à Wall Street, les marchés boursiers américains ont terminé en ordre dispersé après l'accord conclu ce week-end pour éviter un arrêt des activités gouvernementales.
Les indices des directeurs d'achat signalent toujours une contraction de l'économie américaine en septembre, mais moins importante que prévue.
En réaction à ces nouvelles, le rendement des obligations du Trésor américain à 10 ans a augmenté de 10 points de base pour atteindre près de 4,70 %.
A la clôture, le Dow Jones a reculé de 0,22 % pour se situer à 33 433 points, tandis que le Nasdaq Composite a progressé de 0,67 % pour atteindre 13 307 points.
Du côté des actions, Viatris a progressé suite à l'annonce de cessions d'actifs visant à recentrer la société sur trois domaines thérapeutiques.
Dans l'actualité économique, Mme Mester de la Fed a affirmé que des taux plus élevés étaient nécessaires pour maintenir le processus de désinflation en cours.
La Fed prévoit de maintenir des taux restrictifs afin de lutter contre une inflation qu'elle considère comme "trop élevée".
Elle observe des signes encourageants de réduction des pressions inflationnistes.
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