Suisse : La bourse suisse devrait ouvrir sur une note légèrement négative mercredi.Les indications préalables sont mitigées.

Mardi, wall street a encore connu un début fulminant avant de voir ses gains s'effriter en fin de séance.
La bourse suisse a entamé la séance de mercredi sur une note légèrement négative au lendemain d'un net rebond.
Les menaces de guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine ont baissé d'un cran.
La bourse suisse évoluait sur une note toujours légèrement négative mercredi en milieu de journée.
La veille, le marché avait bien rebondi alors que les tensions entre Washington et Pékin diminuaient d'intensité.
France : La bourse de Paris a ouvert sur une note légèrement négative (-0,12%) mercredi matin, lâchant du lest après une importante progression la veille, les investisseurs attendant que l'apaisement commercial entre les Etats-Unis et la Chine se traduise en actes.
A 09H00 (07H00 GMT), l'indice CAC 40 cédait 6,12 points à 5301,44 points.
La veille, il avait fini en hausse de 0,84%.
Un peu avant 11h, le CAC 40 s'allège d'un peu moins de 0,3% à 5,294 points.
Un certaine prudence prévaut avant le discours de Mario Draghi à 13h et la publication dans la soirée du compte-rendu de la dernière réunion de la Fed.
'A court terme, la politique monétaire des 2 côtés de l'Atlantique est largement connue, mais des incertitudes demeurent quant à la capacité de la Réserve fédérale à augmenter significativement les taux.
De plus en plus d'analystes pointent du doigt le risque croissant d'erreur de politique monétaire', commentent les équipes de Saxo Banque, qui font état d'un nombre croissance d'intervenants pointant 'des risques liés à la normalisation monétaire et à la détérioration du crédit qui en découle'.
Du côté des indicateurs, le marché prendra par ailleurs connaissance cet après-midi outre-Atlantique du chiffre de l'inflation au titre du mois écoulé.
L'indice des prix à la consommation, qui a accéléré ces derniers mois et a atteint 3% en février, 'devrait aussi avoir enregistré une hausse plus forte sur un an, renforçant le sentiment des membres du FOMC d'un retour prochain de l'inflation vers leur objectif de moyen terme, à 2% sur leur indice de référence', prophétise Aurel BGC.
La bourse de Paris reprend son souffle à l'approche des échéances macroéconomiques.
Royaume Uni : Le Royaume-Uni a jusqu'au 31 décembre 2020 pour changer d'avis et décider de rester dans le marché unique et l'Union douanière, a assuré le négociateur de l'UE Michel Barnier dans un entretien publié mercredi par le quotidien belge Le Soir.
Cela lui permettrait de négocier une meilleure relation avec l'Union européenne après son départ, selon lui.
Le Royaume-Uni a plusieurs fois affirmé qu'il quitterait le marché unique et l'Union douanière au moment du Brexit.
Mais 'si les Britanniques souhaitent modifier leurs lignes rouges, nous modifierons les nôtres en conséquence', a souligné Michel Barnier dans cet entretien.
'Je n'entends pas cela aujourd'hui, mais tout est possible, il n'y a pas de dogmatisme', a-t-il ajouté.
Etats-Unis : Après avoir terminé en nette hausse de 1,67% à 2656 points hier, suite à l'apaisement des craintes de guerre commerciale, l'indice S§P500 devrait emboiter le pas à l'Europe et ouvrir en baisse de 0,8% aujourd'hui.
Ce sont cette fois les tensions géopolitiques qui pèsent sur le moral des intervenants, alors que D Trump a averti que des frappes pourraient avoir lieu en Syrie.
Sur le plan macroéconomique, l'indice CPI est ressorti en baisse.
Europ : Les indices actions européens se replient légèrement (-0,3% pour le DAX de Francfort et le cac40 parisien, -0,1% pour le FTSE de Londres), les opérateurs reprenant leur souffle après la séance faste de la veille.
Ils ont profité mardi de la dynamique à wall street, où le Dow Jones et le nasdaq ont pris au final 1,8% et 2% respectivement, sur fond d'espoir d'un apaisement des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis.
'Dans un discours la nuit précédente au Forum de Boao, le président chinois Xi Jinping a adopté un ton perçu comme conciliant à propos de l'ouverture de l'économie chinoise', rappelle Wells Fargo Advisors.
Cet après-midi, le marché prendra connaissance outre-Atlantique de l'inflation au titre du mois écoulé.
Pour mémoire, l'indice des prix à la consommation a accéléré ces derniers mois et atteint 3% en février.
0 Commentaire