Les marchés actions européens sont attendues en hausse ce jeudi soutenus par l'espoir de la stabilisation de la pandémie et de la hausse des cours du baril de pétrole et après que le président américain Donald Trump ait déclaré que son équipe avait remarqué un changement positif dans le nombre de cas de coronavirus dans le pays. D'après les contrats à terme, le CAC 40 parisien pourrait gagner 0,95% à l'ouverture, le Dax à Francfort prendrait 1,39% et le FTSE à Londres 1,44%. Au Japon, le nikkei a cédé 0,04%, les investisseurs ayant fait preuve de prudence quant à l'évolution de la pandémie. Le pays a enregistré mercredi 503 nouveaux cas de contamination au coronavirus, un record quotidien depuis le début de l'épidémie. Une incertitude "extrêmement élevée" entoure les perspectives de l'économie japonaise, a déclaré jeudi le gouverneur de la Banque du Japon, soulignant que la banque centrale était prête à prendre des mesures de soutien supplémentaires afin d'éviter une récession profonde. Les principaux indices chinois sont quant à eux en hausse: le CSI 300 des grandes capitalisations de Chine continentale gagne 0,45% et l'indice composite de la bourse de Shanghai avance de 0,47%. Les investisseurs sont dans l'attente des éléments qui seront dévoilés à l'issue de la réunion de l'Opep qui se réunit ce jeudi. Côté macroéconomique, la publication, aux Etats-Unis, du chiffre hebdomadaire des inscriptions au chômage rythmera la séance.
Situation sur la pandémie du coronavirus
Près de 1,5 million de personnes dans le monde dont 432 132 cas confirmés aux Etats-Unis ont été infectées par le nouveau coronavirus, selon des chercheurs de l'université Johns Hopkins. Les cas américains ont maintenant presque triplé par rapport aux 148 220 cas signalés en Espagne et aux 139 422 cas confirmés en Italie. "Il y a des signes qui montrent que les contaminations atteignent un plancher, ce qui conduit à un changement de sentiment du marché", a déclaré Masayuki Kichikawa chez Sumitomo Mitsui Asset Management. "Nous devons encore être très prudents car il ne s'agit pas uniquement d'un problème économique. Il s'agit plutôt d'une catastrophe naturelle et, par conséquent, il est plus difficile de prévoir."
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