L'indice nikkei de la bourse de Tokyo a terminé sur une note pessimiste lundi, dans la foulée de la clôture dans le rouge enregistrée vendredi à la bourse de New York, l'incertitude rattachée à la circulation du variant omicron ayant agi sur le sentiment de marché déjà impacté par la perspective du resserrement de la politique monétaire qui a été communiquée la semaine précédente par les grandes institutions financières d'émissions monétaire.

Le Japon a prolongé ses règles strictes qui permettent d'entrer dans le pays jusqu'au début de l'année prochaine au moins.
L'OMS a averti ce week-end que le nombre de cas doublait en 1,5 à 3 jours dans les zones de transmission communautaire.
A la clôture, l'indice nikkei a lâché 2,13% à 27937,81 points et le topix , plus large, a perdu 2,17 % à 1 941 lundi, accélérant les pertes de la session précédente suite à la décision de la Banque du Japon de réduire les achats de dettes d'entreprises à des niveaux pré-pandémiques et de réduire certains programmes de soutien à l'économie à l'échéance de mars 2022.
Tous les secteurs du marché ont reculé, avec des pertes notables de Lasertec (-3,54%), SoftBank (-2,5%), Tokyo Electron (-2,73%), Kawasaki Kisen (-2,58%), Fast Retailing (-2,2%), Toyota (-2,45%), Mitsubishi UFJ (-3,09%) et Daikin Industries (-4,81%), entre autres.
En Chine, le CSI 300 chute de -1,43%, la Banque populaire de Chine a abaissé le taux préférentiel des prêts à un an de 3,85 à 3,80 %, tandis que le taux à cinq ans est resté inchangé à 4,65 %.
Le CAC 40 pourrait chuter de 2% à l'ouverture
Les marchés européens devraient ouvrir en forte baisse lundi, l'inquiétude sur la circulation rapide du variant omicron et les contraintes sanitaires instaurées devant agir sur l'orientation du marché à plusieurs jours des fêtes de noël.
En raison de la forte progression du variant Omicron, les Pays-Bas sont entrés dimanche dans un nouveau confinement, au moins jusqu'au 14 janvier, les autorités britannique ont indiqué ne pas exclure de nouvelles contraintes pour noël et les autorités italiennes pourraient bientôt durcir ses mesures à en croire les médias.
La défiance des gérants de portefeuille s'explique aussi par le seuil toujours élevé de l'inflation.
Selon les premières indications sur les contrats à terme, l'indice vedette de la bourse de Paris pourrait céder 2% à l'ouverture, le Dax à Francfort baisserait de 1,90% et le Ftse à Londres de 1,50%.
Sur le front des entreprises, TotalEnergies et ses partenaires ont décroché les contrats de partage de production (PSC) des champs pétroliers pré-salifères d'Atapu et de Sépia, mis aux enchères par l'Agence nationale brésilienne du pétrole, du gaz naturel et des biocarburants (ANP) à l'occasion de l'appel d'offres ToR Surplus.
Dans l'activité économique, les investisseurs surveilleront la balance courante d'octobre dans la zone euro et l'indice composite des indicateurs avancés du Conference Board en novembre.
La séance de Wall street
Vendredi, wall street a clôturé en territoire négatif, les compartiments financier et de l'énergie étant les plus impactés, alors que les acteurs du marché se sont inquiétés de la progression de l'épidémie et du durcissement monétaire qui se dessine aux usa.
A la clôture, l'indice dow jones a perdu 1,48% à 35365,44 points, le s&p-500 1,03% à 4620,64 points et l'indice des valeurs technologiques de la bourse de new york 0,07% à 15169,68 points.
Sur la période de cinq jours, le s&p 500 a abandonné 1,9%, l'indice phare 1,7% et l'indice des valeurs technologiques 2,9%.
Les futures de la bourse de New York indiquent une ouverture en recul de 1% à 1,2% ce lundi.
Goldman sachs a révisé à la baisse les projections du produit intérieur brut réel américain pour 2022 suite aux problèmes rencontrés après l'accord sur les infrastructures.
La banque américaine prévoit que la croissance du produit intérieur brut réel atteigne 2 % sur les trois premiers mois de son exercice (3 % auparavant), 3 % au deuxième trimestre (3,5 % auparavant) et 2,75 % au troisième trimestre (3 % auparavant).
Le sénateur américain Manchin a changé de position et a annoncé qu'il ne pouvait pas soutenir l'accord de Biden sur les infrastructures "Build Back Better".
Cela a rendu la situation plus complexe et fera traîner les négociations en 2022.
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