La bourse de paris a attendu toute la séance durant la conférence de presse de Donald Trump consacrée à la Chine.

Aucune heure n’avait été communiquée et, à la clôture de Paris, le président américain n’avait toujours pas pris la parole.
La bourse de New York était prudente à son ouverture ce vendredi, après de nouveaux indicateurs reflétant la sévérité du choc généré par la pandémie de coronavirus.
En effet, vers 15H45 heure de Paris, son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, reculait de 0,19% à 25352,81 points.
En Europe, les marchés ont clôturé en baisse vendredi, l'inquiétude d'une nouvelle montée des tensions entre les USA et le géant asiatique ayant incité les traders à prendre des bénéfices après quatre séances de hausse.
Ce regain de tension entre les deux premières économies mondiales fait craindre une escalade des relations, au moment même où la planète est en pleine récession en raison de la pandémie de coronavirus.
À la bourse de paris, l'indice vedette de la bourse a fini en repli de 1,59% (75,95 points) à 4695,44 points.
Côté valeurs, renault a reculé de 7% après la présentation de son plan d’économies.
A londres, le ftse 100 a perdu 2,53% et à francfort, le dax a baissé de 1,65%.
L'indice eurostoxx 50 a cédé 1,35%, le ftseurofirst 300 1,68% et le stoxx 600 1,6%.
Le mois de mai se solde ainsi par une hausse de 3,04% pour le stoxx 600 et de 2,7% pour l'indice vedette de la bourse de paris.
Sur l'ensemble de la semaine, le stoxx 600 affiche néanmoins une progression de 3% et l'indice vedette de la bourse de paris un gain de 5,65%, sa meilleure performance hebdomadaire depuis un mois et demi.
Au moment de la clôture en Europe, wall street évoluait toujours dans le rouge, le Dow Jones cédant 0,87%, le Standard'Poor's 500 0,57% et le nasdaq composite 0,05%.
Sur le plan macroéconomique, les nouvelles sont mauvaises, ce qui n’est pas une surprise.
Les dépenses des ménages américains se sont effondrées de 13,6% en avril, plombées par un taux d’épargne record de 33% lié à la crise du coronavirus.
Si leurs revenus ont augmenté de 10,5% grâce aux chèques dispensés par l’Etat fédéral, le moral n’y est pas pour autant.
l’indice définitif de l'Université du Michigan en mai s’établit à 72,3 après 71,8 en avril et 74 anticipé par le consensus.
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