Les marchés européens ont clôturé mardi en tendance baissière, à l'exception du FTSE, alors qu'une série de rendez-vous importants ont incité les investisseurs à adopter une approche prudente.
L'activité sur les marchés a été animée par la publication de plusieurs indicateurs PMI en zone euro, révélant une pression persistante mais des signes d'amélioration perceptibles.
L'Europe clôture en baisse avant une salve d'évènements monétaires
À Paris, le CAC 40 a enregistré une perte de 0,3% à 7 932 points, tandis que le Dax allemand et le Footsie britannique ont clôturé sans grande direction.
L'indice EuroStoxx 50 a terminé la journée en baisse de 0,44%, tandis que le FTSEurofirst 300 et le Stoxx 600 ont chuté de 0,27%.
Du côté des valeurs, Thales a affiché une hausse de 9,07% et atteint un sommet après avoir annoncé un résultat opérationnel pour 2023 supérieur à deux milliards d'euros, une première depuis 2019 malgré la crise sanitaire du COVID.
En revanche, Euroapi a reculé de 8,81%, suite à la décision de Deutsche Bank de rétrograder sa recommandation à "vendre" par rapport à "conserver", en raison d'un manque de clarté concernant la mise à jour de la stratégie du groupe la semaine précédente.
Sandoz a également connu un recul de 4,79%, suite à l'annonce de la démission de son directeur financier, Colin Bond.
Parmi les autres baisses notables, on retrouve des valeurs fréquemment attaquées ces derniers temps, telles que Clariane, Atos, et plus récemment Nexity, suite à la publication de ses résultats 2023 la semaine dernière.
Sur le CAC 40, Alstom rencontre des difficultés avec la plus forte baisse de l'indice, enregistrant ainsi sa quatrième séance consécutive de repli, suivi de près par Dassault Systèmes, Schneider Electric et Capgemini.
En ce qui concerne les indicateurs macroéconomiques, en France, l'indice PMI composite s'est établi à 48,1 en février, dépassant ainsi le consensus de 47,7, selon S&P Global.
Il était de 44,6 en janvier.
Dans la zone euro, les prix à la production ont nettement diminué en janvier, ce qui a incité les investisseurs à envisager que les risques d'une reprise de l'inflation soient limités.
La Banque centrale européenne évoque régulièrement ce risque pour justifier le maintien d'une politique monétaire restrictive.
Aux États-Unis, l'indicateur ISM des services a également été moins solide que prévu, tandis que les entreprises interrogées ont signalé une persistance des restrictions d'embauche, dans un contexte de hausse des salaires.
Malgré ces données, plusieurs événements clés cette semaine incitent à la prudence.
La BCE se réunira jeudi et pourrait souligner la nécessité de disposer de plus de données avant de décider d'une baisse des taux.
Aux États-Unis, le Livre beige de la Réserve fédérale, les discours du président Jerome Powell devant les deux chambres législatives, ainsi qu'un ensemble de données sur l'emploi, aideront les investisseurs à affiner leurs projections économiques pour les États-Unis.
La séance du jour à Wall street
À Wall Street, les grandes capitalisations reculent alors que les investisseurs adoptent une attitude attentiste en attendant une série de données attendues cette semaine.
À la clôture en Europe, les échanges à la Bourse de New York indiquaient une baisse d'environ 0,80% pour le Dow Jones, de 1% pour le Standard & Poor's 500, et de 1,70% pour le Nasdaq Composite.
En ce qui concerne les valeurs, Target a bondi après des résultats meilleurs que prévu.
Enfin, des responsables américains ont informé AMD que sa puce d'intelligence artificielle conçue pour le marché chinois était trop puissante pour être vendue sans une licence du ministère du commerce, rapporte Bloomberg.
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