Les Bourses européennes ont terminé la séance de manière positive, soutenues par l'espoir d'une trêve en Ukraine et la publication d'indicateurs d'inflation encourageants aux États-Unis.

Ces éléments ont contribué à apaiser les craintes géopolitiques et macroéconomiques qui pesaient sur les marchés.
À Paris, l'indice CAC 40 a enregistré un gain de 0,59%, clôturant à 7988 points.
De son côté, le Dax allemand a progressé de 1,52%, tandis que le Footsie britannique a avancé de 0,41%.
L'indice EuroStoxx 50 a également connu une hausse de 0,87%, et le FTSEurofirst 300 a gagné 0,84%.
Le Stoxx 600, après quatre séances consécutives dans le rouge, a terminé en hausse de 0,81%.
L'annonce d'une proposition américaine visant à établir un cessez-le-feu de 30 jours entre l'Ukraine et la Russie a particulièrement soutenu les marchés actions, notamment le secteur de la défense, qui a enregistré des gains significatifs.
Rheinmetall, un des principaux bénéficiaires de l'augmentation des investissements européens dans la défense, a vu son action grimper de 9,62%.
Le groupe allemand a annoncé anticiper une croissance significative de ses ventes cette année et prévoit de mettre à jour ses perspectives en fonction de l'évolution de la situation en Ukraine.
Cependant, tous les titres n'ont pas connu une évolution favorable.
Puma a subi une chute de 19,92% en raison de prévisions sombres et d'une demande faible sur les marchés américains et chinois.
Cette baisse a également impacté JD Sports, qui a perdu 3,16%.
Porsche a cédé 2,99% après avoir averti sur ses bénéfices pour 2025, citant des tensions commerciales et une concurrence accrue en Chine.
En France, Wendel a réussi à placer des actions de Bureau Veritas, représentant environ 6,7% du capital, à un prix de 27,25 euros par action, soit une décote de 5,4% par rapport au cours de clôture de l'entreprise.
L'action de Wendel a gagné 0,61% pour atteindre 91,15 euros, tandis que Bureau Veritas, qui a récemment remplacé Vivendi dans l'indice CAC 40, a vu son action reculer de 1,32% à 28,42 euros.
Par ailleurs, Lumibird a enregistré une hausse de 3,53% à 9,38 euros, le spécialiste des technologies laser affichant un "optimisme prudent" pour 2025, malgré une chute de 20,1% de son résultat net l'année précédente.
Du côté des marchés américains, la clôture a été plus mitigée.
Le Dow Jones a légèrement reculé de 0,05%, tandis que le Standard & Poor's 500 a perdu 0,83% et le Nasdaq a chuté de 1,42%.
Le secteur technologique, l'un des plus touchés par les récentes turbulences, a cependant rebondi de 2,2%.
La séance du jour à Wall street
Les marchés américains affichent une tendance indécise malgré des données d'inflation rassurantes, avec une décélération des prix à la consommation en février.
Parallèlement, des tensions commerciales persistent avec l'entrée en vigueur de droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium, suscitant des ripostes de l'Union européenne, de la Chine et du Canada.
Dans le secteur des semi-conducteurs, des discussions émergent concernant une possible prise de contrôle des usines d'Intel par Taiwan Semiconductor Manufacturing (TSMC), ce qui a fait grimper l'action d'Intel de 4,10%.
TSMC aurait proposé à des entreprises comme Nvidia et AMD de s'associer dans une coentreprise pour gérer ces usines.
Puma prévoit que les nouveaux droits de douane affecteront son activité en 2025, avec une croissance des ventes ajustée des taux de change inférieure à 5% pour cette année, contre une prévision de 7% du consensus.
UBS a également noté que les perspectives d'EBIT pour 2025 sont inférieures de 20% aux attentes du marché.
Concernant les chiffres économiques, l'indice des prix à la consommation a augmenté de 2,8% en février, légèrement en dessous des attentes, tandis que l'inflation core s'est établie à 3,1%.
Les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont augmenté de 1,448 million de barils la semaine dernière, une hausse inférieure aux prévisions de 2,1 millions de barils.
En revanche, les stocks d'essence ont chuté de 5,737 millions de barils, bien au-delà des attentes d'une baisse de 2,5 millions de barils.
Enfin, les investisseurs attendent avec impatience la publication des prix à la production (PPI) aux États-Unis, prévue pour jeudi, qui constituera un nouvel indicateur clé.
Par ailleurs, Goldman Sachs a abaissé son objectif pour l'indice S&P 500 de 6,500 à 6,200 points, tandis que JPMorgan a estimé à 40% la probabilité d'une récession imminente aux États-Unis.
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