Les marchés actions européens ont terminé la semaine sur une note légèrement positive, malgré un début difficile marqué par les craintes de récession et la forte hausse du yen.

Les investisseurs continuent d'évaluer la validité des craintes de récession aux États-Unis et la reprise du sentiment de risque mondial après le choc de lundi.
À la clôture, le CAC 40 a gagné 0,31% à 7 269 points, le Footsie britannique a avancé de 0,28% et le Dax allemand a grappillé 0,12%.
L'indice EuroStoxx 50 a progressé de 0,05%, le FTSEurofirst 300 de 0,57% et le Stoxx 600 de 0,57%.
Sur l'ensemble de la semaine, le Stoxx 600 a gagné 0,27% et le CAC 40 0,24%.
Côté valeurs, le secteur financier a mené les gains de la session, avec les géants de l'assurance Allianz et AXA ajoutant respectivement 0,8% et 1,5%, tandis que Santander et BBVA ont chacun bondi de 1%.
SAP et Deutsche Telekom ont également clôturé dans le vert, mais ASML n'a pas pu maintenir ses gains initiaux après une ouverture médiocre pour les géants de la production de puces à Wall Street.
Generali a chuté de 2,06% à 22,07 euros, enregistrant la plus forte baisse à Milan après la publication de résultats mitigés au premier semestre.
Le résultat net ajusté s'élève à 2,03 milliards d'euros, soit un repli de 3,1%, principalement en raison des plus-values et autres éléments exceptionnels enregistrés au cours du premier semestre 2023.
Le résultat net s'élève à 2,05 milliards d'euros contre 2,24 milliards d'euros au premier semestre 2023.
Le BPA ajusté a reculé de 13,3% à 1,31 euro.
En France, la plupart des actions ont été orientées à la hausse, avec en tête Accor, dont les actions ont grimpé de 1,6%, suivi par AXA et Unibail-Rodamco-Westfield, qui ont tous deux augmenté de 1,4%.
Parmi les autres gains notables, on peut citer Teleperformance, Thales, Veolia et Engie, dont les actions ont augmenté entre 0,8% et 1%.
Le Groupe IT Link a pris 3,89% à 26,70 euros après avoir enregistré un chiffre d'affaires de 41,94 millions d'euros au premier semestre 2024, en hausse de 11,6% par rapport à la même période en 2023 (1,1% en organique) malgré un impact calendaire négatif de l'ordre de 0,8 point.
La France a affiché une croissance semestrielle de 1,4% à 18,18 millions d'euros.
À l'international, le chiffre d'affaires a progressé de 140,4% porté par l'intégration de Ciao et la poursuite de la bonne dynamique initiée depuis le second semestre 2023 en Belgique (26,3% de croissance semestrielle).
À la baisse, Kering a chuté de 1,8% et Stellantis a reculé de 1,1%.
L'action Eutelsat a perdu 2,13% à 4,14 euros.
L'opérateur de satellites, qui dévoilait ses comptes annuels, clos fin juin, a indiqué que sa marge d'Ebitda ajusté sur l'exercice en cours devrait être légèrement inférieure à celle du précédent.
Elle reflèterait d'une part l'intégration des coûts de OneWeb à pleine cadence opérationnelle, et d'autre part, les mesures de contrôle des coûts mises en œuvre depuis le rapprochement ainsi que la part croissante du chiffre d'affaires issu de la prestation de services LEO (services de mobilité en orbite basse).
Dans les chiffres macroéconomiques du jour, au deuxième trimestre 2024, le nombre de chômeurs en France (hors Mayotte) au sens du Bureau international du travail (BIT) diminue de 40 000 par rapport au trimestre précédent, à 2,3 millions de personnes.
Le taux de chômage au sens du BIT diminue ainsi de 0,2 point, à 7,3% de la population active.
Il est supérieur de 0,1 point à son niveau du deuxième trimestre 2023.
Il demeure légèrement supérieur à son précédent point bas depuis 1982 (7,1% au quatrième trimestre 2022 et au premier trimestre 2023) et nettement au-dessous de son pic de mi-2015 (-3,2 points).
L'inflation en Allemagne est ressortie comme prévu à +2,6% en juillet en rythme annuel en données harmonisées après +2,5% en juin.
En rythme mensuel, en données harmonisées, elle s'élève à 0,5% comme attendu après +0,2% en juin.
La séance du jour à Wall street
En l'absence de catalyseurs majeurs, les indices américains poursuivent leur mouvement haussier ce vendredi, après avoir clôturé la veille dans le vert grâce aux inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis, qui se sont révélées plus faibles que prévu.
Ces données rassurent les investisseurs quant aux craintes d'une récession de l'économie américaine.
Au moment de la clôture des marchés en Europe, le Dow Jones gagnait 0,10% à 39 486 points et le Nasdaq progresse de 0,15% à 16 684 points.
Côté valeurs, Expedia voit son titre bondir au Nasdaq au lendemain de ses bons résultats trimestriels, le titre gagne +7% à 126 dollars et enregistre une des plus fortes hausses du Nasdaq grâce à ses solides résultats au deuxième trimestre publiés hier.
Parmi les valeurs à suivre, Gilead Sciences a vu ses ventes, à l'exclusion de Veklury, augmenter de 6% au deuxième trimestre d'une année sur l'autre pour atteindre 6,7 milliards de dollars, grâce aux ventes de produits contre le VIH, l'oncologie et les maladies du foie.
Le bénéfice dilué par action s'est élevé à 1,29 dollar sur ce deuxième trimestre contre 0,83 dollar il y a un an.
Paramount Global a dévoilé une lourde perte après avoir enregistré une dépréciation de 6 milliards de dollars au niveau de ses réseaux câblés en raison de la concurrence du streaming.
Au deuxième trimestre, le groupe de médias a essuyé une perte de 5,41 milliards de dollars en part du groupe, contre une perte de 299 millions de dollars, un an plus tôt.
Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressorti à 54 cents.
Take-Two Interactive Software est attendu dans le vert après la confirmation de ses nets bookings.
Au premier trimestre, clos fin juin, le propriétaire de la franchise Grand Theft Auto a essuyé une perte nette de 262 millions de dollars représentant 1,52 dollar par action contre une perte de 206 millions de dollars et 1,22 dollar, un an auparavant.
Le bénéfice par action ajusté est ressorti à 5 cents, en ligne avec les prévisions de la direction.
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