Bourse : le cac 40 termine en petite hausse avant le verdict de la fed, renault recherché

Les marchés européens ont clôturé dans le vert ce mardi, à l'approche de la très attendue décision de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Cette dernière devrait, selon les attentes du marché, réduire ses taux directeurs de 25 points de base.

Une telle décision viendrait renforcer le soutien monétaire face à une économie mondiale en quête de stabilité.

Les indices européens clôturent en légère hausse avant la décision de la Fed

À Paris, le CAC 40 a gagné 0,26%, terminant à 7,384,62 points.

Londres a vu son indice Footsie progresser timidement de 0,05%, tandis que le DAX allemand a légèrement reculé de 0,02%.

Les indices plus larges comme l'EuroStoxx 50 (+0,30%), le FTSEurofirst 300 (+0,13%) et le Stoxx 600 (+0,15%) ont également affiché des performances modestes, dans un climat d'attentisme des investisseurs.

Du côté des valeurs, Renault a brillé sur le CAC 40, avec une hausse spectaculaire de 5,21%, atteignant 46,82 euros.

Cette performance est alimentée par des rumeurs de rapprochement entre Honda et Nissan, relayées par plusieurs médias.

Selon Reuters, les deux géants japonais seraient en discussion pour renforcer leurs liens stratégiques, explorant même une éventuelle fusion.

Cette alliance potentielle s'inscrit dans un contexte de concurrence accrue, notamment avec les constructeurs chinois, particulièrement offensifs sur le segment des véhicules électriques.

Renault, qui détient actuellement 35,71% du capital de Nissan, pourrait bénéficier indirectement de cette dynamique.

Changement notable au sein de l'indice phare de la Bourse de Paris : Vivendi sera écarté du CAC 40 et remplacé par Bureau Veritas à compter du 23 décembre.

Ce spécialiste des solutions d'inspection, de certification et de tests en laboratoire a clôturé en légère hausse de 0,13%, à 29,84 euros.

Depuis le début de l'année, l'action Bureau Veritas a progressé de près de 31%, portant sa capitalisation boursière à 13,68 milliards de dollars.

Cette entrée dans le CAC 40 constitue une reconnaissance majeure pour l'entreprise, qui a fait ses premiers pas en Bourse en 2007.

Ce gain de visibilité pourrait attirer de nouveaux investisseurs, consolidant ainsi la position de Bureau Veritas parmi les leaders de son secteur.

Crédit Agricole a terminé la séance en hausse de 0,49%, profitant de l'annonce de la nomination d'Olivier Gavalda en tant que directeur général.

Cette décision stratégique vise à renforcer la gouvernance et à préparer la banque à relever de nouveaux défis dans un secteur bancaire en pleine mutation.

Dans un marché globalement positif, certains poids lourds du CAC 40 ont connu des difficultés.

Dassault Systèmes a reculé de 1%, tandis que Pernod Ricard a chuté de 2,8%, signant la plus mauvaise performance de l'indice.

Ces reculs pourraient refléter des prises de bénéfices ou des perspectives jugées moins attractives à court terme par les investisseurs.

Dans l'actualité économique, Au Royaume-Uni, les prix à la consommation ont progressé de 2,6% sur un an en novembre, conformément aux attentes des analystes, après une hausse de 2,3% en octobre.

En rythme mensuel, l'inflation a ralenti avec une progression de seulement 0,1%, contre +0,6% le mois précédent.

Dans la zone euro, le taux d'inflation annuel s'est établi à 2,2% en novembre, en légère hausse par rapport aux 2,0% enregistrés en octobre, selon Eurostat.

Pour l'ensemble de l'Union européenne, l'inflation a atteint 2,5%, contre 2,3% le mois précédent.

Ces niveaux restent inférieurs à ceux observés un an plus tôt, où l'inflation atteignait 2,4% dans la zone euro et 3,1% dans l'UE.

Aux États-Unis, 1,505 million de permis de construire ont été délivrés en novembre en rythme annuel, dépassant le consensus de 1,430 million et les 1,419 million d'octobre.

Les mises en chantier, en revanche, ont reculé à 1,289 million, en deçà des attentes de 1,350 million et des 1,312 million enregistrés en septembre.

Sur le marché pétrolier, les stocks de brut aux États-Unis ont diminué de 0,934 million de barils la semaine dernière, une baisse inférieure aux prévisions des analystes qui anticipaient un recul de 1,600 million.

Parallèlement, les stocks d'essence ont augmenté de 2,348 millions de barils, au-delà des attentes (+2 millions), tandis que les produits distillés, incluant le fioul domestique, ont chuté de 3,180 millions de barils, contre une hausse prévue de 0,800 million.