Les Bourses européennes ont clôturé en ordre dispersé mardi, alors que les investisseurs se concentraient sur les négociations commerciales en cours entre les États-Unis et la Chine, qui ont entamé leur deuxième journée à Londres.

Bien qu'aucune avancée majeure n'ait été rapportée à l'issue du premier cycle de discussions, les responsables américains ont affiché un optimisme prudent.
Le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a déclaré que les négociations se déroulaient bien, soulignant l'importance des échanges entre les deux parties.
Aux côtés de Lutnick, le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, et le représentant au Commerce, Jamieson Greer, mènent les discussions, tandis que le vice-Premier ministre chinois, He Lifeng, dirige la délégation de Pékin.
Ces pourparlers visent à désamorcer un conflit commercial aux enjeux considérables.
Le CAC 40 termine dans le vert sur fond de tractations USA/Chine à Londres
Sur le plan des indices boursiers, le CAC 40 à Paris a enregistré une légère hausse de 0,17%, atteignant 7804 points.
En revanche, le Dax à Francfort a perdu 0,58%, tandis que le FTSE 100 à Londres a progressé de 0,24%.
L'indice EuroStoxx 50 a gagné 0,02%, tandis que le FTSEurofirst 300 a reculé de 0,06% et le Stoxx 600 a enregistré une hausse de 0,08%.
Dans le secteur bancaire, les actions d'UBS ont été parmi les plus malmenées, chutant de près de 4,5%.
Les investisseurs s'inquiètent des nouvelles propositions du gouvernement suisse, qui exigent que la banque détienne 26 milliards de dollars de capital supplémentaire.
D'autres banques ont également vu leurs actions baisser, notamment la Société Générale (-2,4%), Banco Santander (-2,6%) et BNP Paribas (-2,8%).
Deutsche Telekom et SAP ont également connu des baisses respectives de 1,7% et 0,6%.
À l'inverse, les actions de Novo Nordisk ont bondi de 6% suite à un rapport indiquant que le fonds spéculatif activiste Parvus Asset Management prenait une participation dans la société.
Concernant le secteur bancaire allemand, l'offre de rachat d'Unicredit sur Commerzbank continue de susciter des tensions.
Malgré un changement de gouvernement en Allemagne, l'hostilité envers cette opération persiste.
L'action de Commerzbank a perdu 0,89%, s'établissant à 27,81 euros.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a qualifié l'opération de "non concertée et non amicale", soulignant l'importance systémique de la banque.
Du côté des entreprises, Mercialys a vu son action progresser de 2,23%, atteignant 11,02 euros, après l'annonce de l'acquisition du centre commercial Saint-Genis 2 pour 146 millions d'euros.
Cette acquisition, située dans une zone à fort pouvoir d'achat, s'inscrit dans la stratégie de la société visant à renforcer sa présence sur des territoires dynamiques, offrant une rentabilité immédiate supérieure à ses critères d'investissement.
Sur le plan des analystes, la période actuelle est traditionnellement creuse en termes de publications de résultats.
Cependant, des ajustements ont été effectués : Citi a dégradé son opinion sur Safran, passant de "achat" à "neutre", tandis que Grupo Santander a abaissé sa recommandation sur Crédit Agricole, passant de "surperformance" à "performance en ligne".
En ce qui concerne les indicateurs macroéconomiques, l'indice Sentix, qui mesure la confiance des investisseurs dans la zone euro, a enregistré une amélioration plus marquée que prévu en juin, atteignant 0,2 point, après avoir été anticipé à -5,3 points.
C'est la première fois depuis juin 2024 que cet indice repasse en territoire positif.
Au Royaume-Uni, le taux de chômage a légèrement augmenté en avril, atteignant 4,6%, contre 4,5% en mars.
Enfin, la Banque mondiale a réduit sa prévision de croissance mondiale pour 2025 de 0,4 point de pourcentage, la portant à 2,3%.
L'institution a souligné que la hausse des droits de douane et l'incertitude croissante constituent des freins significatifs pour presque toutes les économies.
La séance du jour à Wall street
Au moment de la clôture ds marchés en Europe, les marchés américains affichent une légère progression, les investisseurs restant prudents en attendant des nouvelles des négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine.
Le Dow Jones et le Nasdaq Composite évoluent proche de l'équilibre.
Du côté des valeurs, Insmed connaît une forte hausse de 26% après des résultats positifs d'une étude sur un médicament pour les maladies pulmonaires, portant sa capitalisation boursière à plus de 16 milliards de dollars.
En revanche, les annonces d'Apple lors de sa récente conférence développeurs sont jugées décevantes par UBS, qui estime que les prévisions de revenus pour l'iPhone sont trop optimistes.
Le titre d'Apple progresse timidement de 0,8 %.
JM Smucker a annoncé une baisse de 3 % de ses ventes nettes au quatrième trimestre, avec une perte nette par action de 6,85 dollars, contre un bénéfice l'année précédente.
Mark Zuckerberg recrute une équipe pour développer une intelligence artificielle avancée et envisage d'investir plus de 10 milliards de dollars dans Scale AI.
Par ailleurs, le directeur financier de Paramount Global quitte son poste pour rejoindre Roblox, alors que Paramount cherche à finaliser sa fusion avec Skydance Media.
Enfin, Walt Disney a finalisé l'acquisition de Hulu, acceptant de verser 438,7 millions de dollars supplémentaires à NBC Universal, sans impact sur ses prévisions pour l'exercice 2025.
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