Les marchés actions européens, en particulier en France, ont connu un rebond significatif grâce à une réduction du risque politique après le premier tour des élections législatives.

Le spread franco-allemand a reculé de 6 points de base, illustrant cette détente.
Le CAC 40 termine dans le vert Airbus à l'honneur
À Paris, l'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 1,09% à 7561 points, après avoir atteint un pic à 7688 points dans la matinée.
De son côté, l'EuroStoxx50 a progressé de 0,85% pour atteindre 4935 points.
Du côté des valeurs, Airbus a été l'un des grands gagnants de la journée, enregistrant une hausse de 2,64% pour atteindre 131,64 euros après l'annonce d'un accord avec le producteur américain Spirit AeroSystems.
Atos, bien qu'ayant conclu un accord de restructuration financière, est resté volatil : après avoir atteint un sommet à 1,22 euro le matin, son titre a clôturé en baisse de 0,34% à 0,983 euro.
La société a rappelé que ce plan entraînera une dilution importante pour les actionnaires actuels.
Les banques françaises, durement touchées par l'annonce inattendue de la dissolution de l'Assemblée nationale, ont fortement rebondi après le premier tour des élections.
Société Générale a progressé de 3,10% à 22,60 euros, Crédit Agricole de 2,83% à 13,10 euros, et BNP Paribas de 3,91% à 61,86 euros.
Cette hausse a été soutenue par une réduction du risque politique en France, comme le montre la diminution du spread franco-allemand.
Vivendi a finalisé un accord transactionnel avec les investisseurs institutionnels réclamant des réparations pour des informations financières prétendument inexactes fournies par sa direction entre 2000 et 2002.
TotalEnergies a acquis Tecoil, une société finlandaise spécialisée dans la fabrication d'Huiles de Base Reraffinées, réputée pour son processus performant de retraitement d'huiles usagées.
Sur le plan macroéconomique, l'indice des directeurs d'achat pour le secteur manufacturier français a diminué de 46,4 en mai à 45,4 en juin, indiquant une accélération de la contraction.
En Allemagne, cet indice est passé de 45,4 à 43,5, conforme aux attentes.
L'inflation en France a légèrement baissé à 2,5% en juin, contre 2,8% en mai, alignée avec le consensus de 2,6%.
L'indice PMI manufacturier de la zone euro a baissé pour la quatrième fois en cinq mois, passant de 47,3 en mai à 45,8 en juin, signalant une détérioration notable de la conjoncture économique.
Aux États-Unis, l'indice PMI manufacturier de l'Institute of Supply Management a diminué à 48,5 en juin, en dessous du consensus de 49,2, et l'indice PMI manufacturier de S&P Global a légèrement augmenté à 51,6, contre 51,3 en mai.
Les dépenses de construction aux États-Unis ont reculé de 0,1% en mai, alors qu'une augmentation de 0,3% était attendue.
Ces indicateurs économiques montrent une tendance globale à la contraction dans le secteur manufacturier, tant en Europe qu'aux États-Unis, malgré quelques améliorations ponctuelles.
La séane du jour à Wall street
Au moment de la clôture des marchés en Europe, les actions américaines affichaient une hausse notable.
Le S&P 500 avait augmenté de 0,2 %, le Dow Jones avait progressé de plus de 50 points, et le Nasdaq avait bondi de 0,7 %.
Cette performance a été largement soutenue par les géants de la technologie tels qu'Apple, Amazon et Microsoft.
Nvidia a également rebondi, tandis qu'Alphabet et Eli Lilly ont affiché des gains significatifs.
Tesla s'est distinguée avec une spectaculaire hausse de plus de 6 %, malgré une baisse de 0,8 % de Meta, affectée par des préoccupations réglementaires dans l'Union européenne concernant son modèle de services sans publicité sur Instagram et Facebook.
Cette progression survient malgré des données manufacturières ISM peu encourageantes, indiquant une contraction du secteur.
Cependant, les investisseurs sont restés confiants, tournant leur attention vers les prochains indicateurs économiques, comme le rapport sur l'emploi, le JOLTS et le PMI ISM, ainsi que les minutes du FOMC.
Ces éléments sont scrutés de près pour évaluer l'état de l'économie et anticiper d'éventuels ajustements de la politique monétaire.
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