A l'issue d'un début de séance indécis, les bourses européennes sont reparties à la hausse dans l'après-midi, après une série d'indicateurs américains plutôt favorables.

Malgré un optimisme mesuré, les indices ont toutefois clôturé sur une note contrastée avec le recul de bayer et des actions liées à l'énergie qui ont pesé respectivement à Francfort et à Londres.
Pourtant, les actions européennes ont approché des records jeudi, l'indice de référence DAX terminant autour du niveau de 15430, en raison des attentes croissantes sur l'économie de la zone euro, alors que les campagnes de vaccination s'accélèrent.
Porté par l'envolée de plus de 9% d'Airbus, la bourse de paris, le cac 40 a pris 0,69% à 6435 points, un plus haut en séance depuis novembre 2000, nourri par les anticipations d'airbus.
Le footsie britannique a terminé en repli de 0,24% et le dax allemand a perdu 0,28%, lesté par le nouveau revers judiciaire de bayer sur le roundup.
L'indice eurostoxx 50 50e a progressé de 0,19%, le ftseurofirst 300 de 0,21% et le stoxx 600 de 0,27%.
Sur le front des indicateurs, les demandes d'allocations chômage, ainsi que le produit intérieur brut américain des trois premiers mois, ont permis de témpérer d'autres statistiques moins encourageantes.
Sur le front des valeurs, Airbus progresse de +9,22%, l'entreprise prévoit de dépasser dès le deuxième trimestre 2023 son niveau de production pré-pandémique grâce aux cadences envisagées pour l'A320 notamment.
Solutions 30 a poursuivi son rebond et progresse de +38,4%, après s'être envolé la veille avec une hausse de 26,6%.
A 4,90 euros, l'action reste néanmoins bien au-dessous des 10,38 euros qui s'affichaient avant l'interruption de cotation du 10 mai.
le laboratoire pharmaceutique Sanofi a lancé l'étude clinique de phase III pour son candidat vaccin contre le coronavirus développé avec GlaxoSmithKline, en fin de séance le titre a terminé en forte de baisse de -2,02%.
Pendant la fermeture de marché sur le vieux continent, les trois principaux marchés des actions américaines prenaient de 0,2% à 0,4%.
En attendant, les craintes des gérants de portefeuille sur l'inflation américaine, ainsi qu'une possible normalisation monétaire anticipée, persistent, avant les données d'avril qui seront publiées vendredi.
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