Les marchés boursiers européens ont connu une clôture en demi-teinte, avec des résultats variés parmi les indices.

Le Stoxx 50 a légèrement baissé de 0,1 %, terminant à 4 977 points, tandis que le Stoxx 600 a progressé de 0,2 %, clôturant à 518 points.
Pour le mois de mai, le Stoxx 50 a enregistré une hausse de 1,1 %, et le Stoxx 600 a grimpé de 2,6 %.
Le CAC 40, indice phare de la Bourse de Paris, a affiché une augmentation marginale de 0,2 %, clôturant à 7 993 points vendredi.
Sur l'ensemble du mois de mai, le CAC 40 a enregistré une modeste progression de 0,1 %, ce qui représente un gain de 0,9 %.
Au moment de la clôture des marchés en Europe, les principaux indices de Wall Street ont également montré des tendances divergentes.
Le S&P 500 et le Nasdaq ont reculé respectivement de 0,7 % et 1,6 %, tandis que le Dow Jones a gagné plus de 50 points.
En mai, le S&P 500 a grimpé de 3,3 %, le Nasdaq a connu une hausse de 5,3 %, marquant son meilleur mois depuis novembre, et le Dow Jones a progressé de 0,9 %.
Performances des actions individuelles
Sur les marchés européens, certaines actions individuelles ont particulièrement attiré l'attention.
Les actions technologiques lourdes telles qu'ASML, Prosus et SAP ont enregistré des baisses comprises entre 1,1 % et 2,3 %.
En France, TotalEnergies et Edenred ont affiché les gains les plus importants du CAC 40, augmentant respectivement de 2,6 % et 2,5 %.
En revanche, OVH a de nouveau chuté de plus de 10 % aujourd'hui, atteignant un nouveau plus bas historique.
Cette baisse s'inscrit dans le sillage de Dell.
Hier, la banque d'investissement Stifel a annoncé qu'elle ne recommandait plus l'achat des actions du spécialiste français des data centers, citant le « comportement problématique » des fondateurs qui vendent une partie de leurs actions pour financer d'autres activités.
Capgemini a subi une baisse notable de 4,5 %, tandis que Salesforce a chuté d'environ 20 %, pénalisée par un abaissement de la note de JP Morgan de "surpondéré" à "neutre".
Le producteur d'énergies renouvelables Neoen a bondi de plus de 20 %, suite à l'offre de rachat formulée par le fonds canadien Brookfield, qui valorise l'entreprise à 6,1 milliards d'euros pour 100 % des titres.
Enfin, Renault a annoncé la création d'une coentreprise avec le constructeur chinois Geely, spécialisée dans les moteurs thermiques.
Aux États-Unis, Dell Technologies a connu une chute spectaculaire de 21,5 %, malgré des résultats trimestriels positifs, en raison de la pression sur les marges.
Costco Wholesale a également reculé de 2 %, malgré l'annonce de bénéfices et de revenus supérieurs aux prévisions.
À l'inverse, les actions de Gap ont grimpé de 28 % après des bénéfices trimestriels meilleurs que prévu, et Nordstrom a progressé de 4,5 % grâce à une solide croissance de ses ventes trimestrielles.
Données économiques et politiques monétaires
Les marchés ont été influencés par diverses données économiques et perspectives de politique monétaire.
En Europe, l'inflation globale et de base a augmenté plus que prévu, suscitant des inquiétudes quant à la poursuite de la désinflation.
La Banque centrale européenne (BCE) devrait abaisser ses taux d'intérêt la semaine prochaine, mais l'incertitude demeure quant au nombre de réductions supplémentaires après le troisième trimestre.
Aux États-Unis, la faible croissance des prix PCE a renforcé les attentes d'un assouplissement de la politique monétaire par la Réserve fédérale cette année.
Les chiffres de l'inflation PCE ont été conformes aux estimations, montrant un ralentissement des prix de base en avril par rapport à mars.
Les investisseurs surveilleront de près les prochains indicateurs économiques, notamment les offres d'emploi JOLTs, les PMI manufacturiers et de services ISM, les commandes d'usine et les données du commerce extérieur.
Les décisions de taux d'intérêt de la BCE, de la Banque du Canada et de la Banque de réserve de l'Inde seront également suivies avec attention.
Événements et tendances globales
La semaine du 3 juin s'annonce cruciale pour les investisseurs, avec la publication d'une série d'indicateurs économiques susceptibles d'influencer les marchés financiers à l'échelle mondiale.
Voici un aperçu détaillé des principaux événements et tendances à surveiller, ainsi que des facteurs clés pouvant impacter les marchés.
-Données économiques américaines : Aux États-Unis, le rapport sur le marché du travail sera au centre de l'attention.
Ce rapport, comprenant les chiffres de l'emploi non agricole et le taux de chômage, fournira des indications sur la santé de l'économie américaine et influencera les attentes concernant les futures actions de la Réserve fédérale.
Par ailleurs, les données sur les offres d'emploi JOLTs, les PMI manufacturiers et de services ISM, les commandes d'usine et le commerce extérieur offriront une vue d'ensemble de l'activité économique et du sentiment des entreprises.
- Indicateurs économiques en Allemagne : En Allemagne, les commandes d'usines, la production industrielle, le taux de chômage et les ventes au détail dans la zone euro seront des indicateurs clés.
Ces données fourniront des informations sur la plus grande économie européenne et son impact sur l'ensemble de la zone euro.
Une amélioration des commandes d'usines et de la production industrielle pourrait indiquer une reprise économique solide, tandis qu'une augmentation du taux de chômage ou une baisse des ventes au détail pourrait signaler des défis économiques.
- Données du commerce extérieur : Les statistiques du commerce extérieur pour la Chine, le Brésil, l'Australie, le Canada, l'Allemagne et la France seront également surveillées.
Ces données aideront à évaluer les déséquilibres commerciaux, les flux commerciaux mondiaux et les impacts potentiels des politiques commerciales.
Un commerce robuste peut signaler une demande globale soutenue, tandis que des déficits commerciaux croissants pourraient indiquer des vulnérabilités économiques.
- Décisions de politique monétaire : Les décisions de taux d'intérêt de la Banque centrale européenne (BCE), de la Banque du Canada et de la Banque de réserve de l'Inde seront également scrutées de près.
La BCE, en particulier, fait face à des défis importants avec une inflation plus élevée que prévu, ce qui complique sa tâche de stabilisation des prix.
Les décisions de politique monétaire dans ces régions pourront affecter les taux de change, les flux de capitaux et les rendements obligataires, impactant ainsi les marchés financiers globaux.
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