Les marchés boursiers européens ont clôturé en légère baisse hier, dans une séance marquée par une certaine indécision chez les investisseurs.

Ces derniers ont assimilé les résultats contrastés des entreprises tout en scrutant les indices concernant les perspectives économiques mondiales.
Dans le même temps, les déclarations prudentes des responsables de la Réserve fédérale ont résonné avec les récents discours du président de la Fed, Jerome Powell.
La bourse de Paris baisse, minée par les résultats moins bons qu'attendu de TotalEnergies
Ainsi, à la fermeture de la bourse de Paris, le CAC 40 a affiché un repli de 0,36 % à 7611 points, principalement impacté par TotalEnergies.
Pendant ce temps, le Footsie britannique a reculé de 0,68 % et le Dax allemand de 0,65 %.
L'indice EuroStoxx 50 a également fléchi de 0,26 %, tandis que le FTSEurofirst 300 et le Stoxx 600 ont tous deux enregistré des baisses de 0,32 % et 0,30 % respectivement.
Les marchés européens ont oscillé entre gains et pertes pendant la journée, mais ont basculé dans le rouge après l'ouverture de Wall Street, où les rendements obligataires ont légèrement augmenté suite aux commentaires de Neel Kashkari, président de la Réserve fédérale de Minneapolis, évoquant une possible réduction des taux d'intérêt aux États-Unis.
L'activité sur le Stoxx 600 a été principalement influencée par les rapports d'entreprises, avec une hausse du secteur automobile suite aux solides performances de Ford, compensant ainsi le déclin dans le secteur de l'énergie.
Du côté des valeurs, Ford Motor a enregistré une hausse de 3,76 % après avoir annoncé un chiffre d'affaires trimestriel supérieur aux attentes, accompagné d'un dividende supplémentaire pour les actionnaires.
De son côté, General Motors a progressé de 1,44 %, tandis que le secteur de la consommation non essentielle a pris la tête du S&P 500 avec une augmentation de 1,05 %.
Par ailleurs, DHL a subi une baisse de plus de 5 % après que la banque publique allemande KfW ait cédé sa participation dans l'entreprise.
En France, TotalEnergies, le plus grand producteur d'énergie de la zone euro en termes de capitalisation boursière, a chuté de 3,2 % après avoir annoncé une baisse de 31 % de son bénéfice net ajusté au quatrième trimestre, malgré l'augmentation de son dividende de 7,1 %.
Amundi, enregistrant une baisse de -2,25 % à 60,70 euros, a été parmi les plus forts replis de l'indice SBF 120 en raison d'une performance trimestrielle légèrement décevante.
Sur les trois derniers mois de 2023, le résultat net ajusté du principal gestionnaire d'actifs européen a progressé de 3,4 % à 313 millions d'euros.
Bien que le résultat avant impôt ajusté ait augmenté de 2,3 % à 407 millions d'euros, il est ressorti 2 % en dessous du consensus de 414 millions d'euros, comme indiqué par Jefferies.
En revanche, Renault et Stellantis ont progressé de 1,99 % et 0,89 % respectivement, suite aux perspectives solides de Ford pour 2024 et à ses résultats optimistes pour 2023.
De plus, Hermes a enregistré une hausse de 0,99 % après que Morgan Stanley a relevé son statut de conseiller de "pondération en ligne" à "surpondérer", avec un objectif de prix fixé à 2 380 euros.
En ce qui concerne les indicateurs économiques, la production industrielle en Allemagne pour le mois de décembre a reculé de manière plus significative que prévu, avec une baisse de 1,6 % par rapport à un consensus de -0,4 %.
Cela fait suite à une diminution de 0,2 % le mois précédent.
Entre fin septembre 2023 et fin décembre 2023, l'emploi salarié dans le secteur privé en France est resté stable, enregistrant une variation de 0,0 % après une hausse de 0,1 % le trimestre précédent.
La séance de la veille à Wall street
À la clôture en Europe, le Dow Jones a progressé de 0,40 %, le Standard & Poor's 500 de 0,75 %, atteignant un record à 4995 points, tandis que le Nasdaq a augmenté de 0,80 %.
En ce qui concerne les valeurs, malgré de bons résultats, Chipotle et Ford ont enregistré des gains, tandis qu'Amgen a été le plus grand perdant du Dow Jones malgré des résultats en hausse et supérieurs aux attentes.
Snap a dégringolé à la bourse de New York, chutant de 34 % à 11 dollars, soit sa plus forte baisse en une séance depuis juillet 2022.
La société mère de la messagerie Snapchat, introduite en bourse en 2017, a publié un chiffre d'affaires trimestriel inférieur aux attentes de Wall Street, en contraste avec les solides performances trimestrielles de Meta et Microsoft : 1,36 milliard de dollars, en hausse de 5 %, contre un consensus fixé à 1,38 milliard de dollars.
Par ailleurs, le bénéfice ajusté par action est ressorti à 8 cents, contre 6 cents de consensus.
En ce qui concerne les indicateurs, le déficit de la balance commerciale des États-Unis s'est élevé à 62,20 milliards de dollars en décembre, alors que les économistes prévoyaient un déficit de 62,00 milliards de dollars.
Il était de 61,90 milliards de dollars en novembre.
0 Commentaire