Les marchés européens ont clôturé la journée en légère baisse, Francfort étant l'exception. Cette tendance prudente fait suite à des indicateurs américains défavorables et en anticipation des déclarations des responsables de la politique monétaire.

Prises de bénéfices pour le CAC 40 qui termine dans le rouge avec le luxe et TotalEnergies
À la clôture à Paris, le CAC 40 a enregistré un recul de 0,57%, tandis que le Footsie britannique a chuté de 1,01%.
En revanche, le Dax allemand a affiché une légère hausse de 0,24%, soutenu par la performance de Siemens.
L'indice EuroStoxx 50 a clôturé la séance en baisse de 0,3%, comparé à 0,57% pour le FTSEurofirst 300 et 0,72% pour le Stoxx 600.
En termes de valeurs, Siemens a dominé l'indice DAX 40 avec une performance annuelle remarquable.
Son cours de bourse a clôturé en hausse de +5,70% à 146,82 euros.
À Paris, les actions dans le secteur du luxe ont enregistré parmi les plus importantes baisses du CAC 40 suite à l'avertissement émis par Burberry.
Kering a subi une baisse de 2,69% tandis que LVMH a reculé de 1,79%.
Burberry, pour sa part, a chuté de 10,66% à Londres après avoir signalé un "ralentissement de la demande mondiale de produits de luxe" impactant ses ventes.
Dans un contexte de chute des contrats à terme sur le pétrole, TotalEnergies a baissé de 2,5%, après avoir signé un accord non contraignant avec l'opérateur de pipeline américain Energy Transfer pour lui fournir du pétrole brut.
Worldline a terminé en baisse de 2,8%.
En revanche, Vallourec a affiché l'un des plus forts mouvements à la hausse du SBF 120 avec une progression de 5,20% à 13,15 euros.
Cette augmentation fait suite à des résultats du troisième trimestre meilleurs que prévu et à une révision à la hausse de ses objectifs annuels.
Alstom a rebondi de plus de 4% après une chute de 15% la veille, les investisseurs craignant une dilution potentielle due à une augmentation de capital envisagée par le groupe industriel.
Elior a enregistré une hausse d'environ 10%, stimulé par le changement de recommandation de TP Icap Midcap, passant de "conserver" à "acheter".
Dans le domaine économique, plusieurs indicateurs américains ont confirmé un ralentissement de l'activité outre-Atlantique, avec notamment une baisse plus importante que prévu de la production industrielle, des importations en contraction, et une baisse des perspectives des entreprises mesurée par l'indice Philly Fed.
Notamment, les inscriptions au chômage ont été plus élevées que prévu, ce qui contraste avec la solidité du marché du travail, un facteur majeur de l'inflation aux États-Unis ces derniers mois.
Ces indicateurs laissent présager la fin des hausses de taux de la Réserve fédérale, mais la prudence reste de mise en raison des prochaines prises de parole de nombreux membres du conseil des gouverneurs de l'institution.
La séance du jour à Wall street
Wall Street consolide également après cinq séances de hausse et des indicateurs d'activité en deçà des attentes.
Au cours d'une journée dense en statistiques jeudi, les inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis sont ressorties plus élevées que prévu et la production industrielle a été plus faible qu'anticipé en octobre, alimentant les inquiétudes des investisseurs concernant la conjoncture américaine.
À la clôture en Europe, les échanges à la Bourse de New York indiquaient une baisse de 0,40% pour le Dow Jones, de 0,20% pour le Standard & Poor's 500 et de 0,40% pour le Nasdaq Composite.
En ce qui concerne les valeurs, Cisco a chuté suite à la révision à la baisse de ses objectifs annuels.
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