En Europe, les marchés ont viré au rouge vendredi, les marchés financiers étant affectés par l`appétence pour les valeurs refuges associée au risque d`un reconfinement général de la population dans de nombreux pays, dans un contexte de résurgence de la crise sanitaire liée au covid 19.

Le regain d`aversion au risque est principalement animé par la décision de l`Autriche qui rattrapée par une nouvelle montée épidémique devrait instaurer un confinement national à partir de lundi et pour une durée de vingt jours, il s`agit d`une première dans la Zone Euro occidentale depuis le printemps dernier.
L`Allemagne et la Grèce ont également rejoint la liste des pays qui imposeront des restrictions COVID-19 aux personnes non vaccinées.
A la bourse de paris, le CAC 40 a clôturé en baisse de 0,42% à 7112,29 points.
Le footsie Britannique a perdu 0,45% et le Dax Allemand 0,38%.
L`indice Eurostoxx 50 a baissé de 0,62%, le Ftseurofirst 300 de 0,25% et le stoxx 600 de 0,33%.
Sur la semaine, l`indice vedette de la bourse de paris a toutefois gagné 0,29%, au profit de plusieurs records inscrits dans les séances précédentes, alors que le stoxx 600 a baissé 0,14%.
Du côté des valeurs, LVMH et Hermès ont affiché de nouveaux plus hauts.
La société reste stimulé par des informations de marché évoquant sa probable introduction sur l`indice Euro Stoxx 50 en décembre.
Le compartiment du luxe a par ailleurs été porté par les commentaires optimistes de l`italien Prada ( 5,4% à Hong Kong) au sujet de l`accélération de ses ventes.
A l`inverse, TotalEnergies a chuté de 2,7%, tandis que les prix du pétrole sont en forte baisse de plus de 3%, les restrictions faisant craindre pour la demande.
Les actions liées au secteur bancaire ont été parmi les moins performantes, en baisse de 2,2 % après que la présidente de la BCE a déclaré que la banque centrale ne devrait pas resserrer sa politique monétaire, renforà§ant ainsi l`idée d`une inflation provisoire et principalement due à des chocs liés à l`offre.
BNP Paribas termine en baisse de 3%
Sur le front des statistiques, les prix à la production en Allemagne pour le mois d`Octobre ont augmenté de 18,4 % par rapport à l`année précédente, soit une accélération par rapport à la hausse de 14,2 % enregistrée le mois précédent et une hausse supérieure aux attentes du marché.
Il s`agit de la plus forte augmentation des coûts de production depuis novembre 1951, principalement en raison d`un bond des prix de l`énergie, de perturbations continues de l`approvisionnement et d`une année de référence faible.
Le coût de l`énergie a augmenté de 48,2 %, stimulé par le gaz naturel et l`électricité, tandis que les prix des produits intermédiaires, des biens de consommation durables, des biens d`équipement et des biens de consommation non durables (3 %) ont également augmenté.
Sur une base mensuelle, les prix à la production ont augmenté de 3,8 % en octobre, dépassant également les prévisions de 1,9 %.
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