La Bourse de Paris a terminé à l'équilibre mardi (-0,01%), hésitante après une progression des prix plus forte qu'anticipé aux USA et en attendant d'en savoir plus sur la reprise dans les entreprises au deuxième trimestre.

Cette accélération de l'inflation aux USA complique la mission de Jerome Powell, qui doit s'exprimer mercredi et jeudi A la clôture, l'indice vedette CAC 40 a perdu 0,78 point à 6558,47 points alors que lundi il avait terminé en hausse de 0,46%.
A Wall Street, les traders se montrent prudents face à la montée inflationniste et avant le discours de Jerome Powell, le Dow Jones perd environ 0,10% tandis que le Nasdaq Composite prend 0,40%.
Du côté des valeurs, la saison des résultats trimestriels vient de débuter.
Les banques JPMorgan Chase et Goldman Sachs ont toutes les deux dépassé les attentes, portées, entre autres, par une bonne tenue de l'activité de fusion-acquisition.
En France, Bouygues a terminé en hausse de 1% à la suite d'une note de Jefferies.
Selon le broker, les résultats du deuxième trimestre constitueront une opportunité de « restaurer la confiance ».
A l'inverse, Goldman Sachs a dégradé son opinion sur le titre de l'équipementier ferroviaire Alstom, passant d'achat à neutre.
Son objectif de cours est ramené de 48 à 38 euros.
L'action a fini en baisse de 4,26%.
Sur le front des indicateurs, l'indice US des prix à la consommation du mois de juin a donc avancé de 0,9% en comparaison au mois de mai, bien plus que prévu puisque le consensus était de +0,5%.
L'indicateur ajusté, hors alimentaire et énergie, a lui aussi progressé de 0,9% par rapport au mois précédent, contre 0,4% de consensus.
Le CPI monte donc de 5,4% en glissement annuel contre 4,9% de consensus.
Le CPI ajusté, hors éléments volatils, progresse de 4,5% par rapport à l'année dernière, contre 4% de consensus.
Les prix à la consommation aux USA affichent ainsi leur plus forte hausse en 13 ans.
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