La bourse de Paris a débuté en baisse de 1,36% mardi sur fond d'inquiétudes concernant l'expansion en Chine d'un virus semblable au Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) et d'attente de la réunion de la banque centrale européenne (BCE) jeudi.

A 09H16, l'indice CAC 40 perdait 82,91 points à 5,995,63 points.
La veille, il avait fini en repli de 0,36%.
L’annonce d’un quatrième décès en Chine des suites de ce coronavirus rappelle l’épidémie de SRAS de 2003, et le risque de contagion est d’autant plus élevé que des millions de Chinois s’apprêtent à voyager à l’occasion du nouvel an lunaire.
Les principales places asiatiques reculaient nettement ce matin, à commencer par Hong Kong (-2,7%), qui a été particulièrement touché par l’épidémie de SRAS en 2003.
Baisse des actions européennes mardi
Les marchés boursiers européens ont ouvert dans le rouge mardi, après les pertes subies en Asie en raison des inquiétudes croissantes concernant le nouveau virus de la pneumonie qui a tué quatre personnes et après que les autorités chinoises aient confirmé qu'il pouvait se propager par contact humain.
On considère que c'est le pire moment pour arrêter l'épidémie, alors que des centaines de millions de personnes se préparent à voyager pendant la période du Nouvel An lunaire.
De plus, les inquiétudes concernant la croissance mondiale ont frappé le sentiment après que le FMI a révisé à la baisse ses prévisions de croissance mondiale lundi.
Dans l'intervalle, les dirigeants mondiaux se réunissent à Davos, en Suisse, pour la conférence du Forum économique mondial.
Le FTSE 100 et le FTSE MIIB ont baissé de 1 % chacun ; le DAX 30 a chuté de 0,7 % ; l'IBEX 35 a baissé de 0,9 % vers 8h40, heure de Londres.
Les actions japonaises chutent à cause de la crainte du virus chinois
Le nikkei 225 a perdu 219 points, soit 0,9%, à 23 865 mardi, après trois jours consécutifs de gains, les compagnies aériennes étant sous pression, alors que les inquiétudes concernant une nouvelle souche de coronavirus en Chine se sont accrues à l'approche des vacances du Nouvel An lunaire.
Les pertes sont survenues malgré la décision de la Banque du Japon de revoir à la hausse les perspectives de croissance pour les exercices 2019, 2020 et 2021, en raison du plan de relance du gouvernement et de l'apaisement des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine.
Le FMI a toutefois revu à la baisse ses prévisions de croissance mondiale lundi, principalement en raison d'un ralentissement plus marqué que prévu dans plusieurs marchés émergents, en particulier en Inde.
Les actions asiatiques chutent en raison de l'inquiétude suscitée par le coronavirus chinois
Les marchés boursiers en Asie ont reculé mardi après-midi, après que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ait annoncé lundi qu'elle convoquait une réunion d'urgence sur le coronavirus qui s'est rapidement répandu en Chine.
Dans le même temps, le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance mondiale pour 2019, 2020 et 2021, en raison des mauvaises surprises qui ont affecté l'activité économique dans quelques économies de marché émergentes, notamment en Inde, et de l'impact de l'augmentation des troubles sociaux.
L'indice composite de Shanghai en Chine a chuté de 39 points, soit 1,2 %, pour atteindre 3 057, vers 12h20, heure de Chine.
À Hong Kong, l'indice Hang Seng a chuté de 732 points, soit 2,6 %, pour atteindre 28 067 points, vers 12h20, heure de Corée, suite à la dégradation de la note de Moody's.
Le nikkei 225 du Japon a également perdu 224 points, soit 0,9 %, à 23 860 points, vers 13h58, heure du Japon, après que la Banque du Japon ait laissé son taux d'intérêt directeur à court terme inchangé à -0,1 % lors de sa réunion de janvier.
L'indice KOSPI de la Corée du Sud a perdu 17 points, soit 0,8 %, pour s'établir à 2 245, vers 13h57, heure de Corée.
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