Etats-Unis : Principales valeurs à suivre jeudi à wall street.* FACEBOOK a publié mercredi un chiffre d'affaires et un bénéfice trimestriels supérieurs aux attentes, tirés une nouvelle fois par sa stratégie offensive de développement dans le mobile et la vidéo.

L'action gagnait 2,7% à 136,78 dollars dans les transactions hors séance.
MEAD JOHNSON NUTRITION bondit de 25% en avant-bourse à 87 dollars après l'annonce de discussions avancées en vue d'un rachat par Reckitt Benckiser pour 90 dollars par action, soit un total de 16,7 milliards de dollars.
MACY'S, première chaine de grands magasins des Etats-Unis, gagne 5,2% à 30,72 dollars en avant-bourse.
Le directeur général du groupe, Terry Lundgren, s'est déclaré prêt à étudier d'éventuelles offres de rachat pour faire barrage à des investisseurs activistes.
La bourse de New York a ouvert en baisse jeudi au lendemain de la première réunion de la réserve fédérale américaine depuis la prise de fonctions du président Donald Trump, marquée par l'absence d'indications .
Après une ouverture dans le rouge, wall street a fini par prendre le chemin de la hausse jeudi matin grâce à l'affaiblissement du dollar, censé avoir un effet positif sur les bénéfices des entreprises américaines.
En fin de matinée, le Dow Jones grignote ainsi 0,1% à 19904,6 points, tandis que le nasdaq composite progresse de 0,2% à 5651,7 points.
Sur le marché des changes, le billet vert faiblit particulièrement face à l'euro pour se retrouver sur un nouveau plancher annuel de 1,0820 contre la monnaie unique.
Il n'y a effectivement pas de quoi pavoiser outre-Atlantique après la publication d'une productivité médiocre au 4ème trimestre, en hausse d'à peine 1,3% alors que les coûts de production progressent eux de 1,7%.
wall street hésitait jeudi à la mi-séance, évitant de prendre des positions trop marquées face aux incertitudes sur la présidence Trump et à la veille de chiffres très attendus sur l'emploi: le Dow Jones perdait 0,05% et le nasdaq prenait 0,04%.
Zone euro : Les bourses européennes se sont montrés hésitantes jeudi, variant dans une marge étroite au gré des publications de résultats d'entreprise, sur fond d'interrogations persistantes quant aux conséquences économiques de la politique du nouveau président américain Donald Trump.
En l'absence de 'déclaration surprise de Mr Trump, si le marché reste sur ses gardes, cela ne justifie pas non plus une consolidation plus marquée', a noté Andrea Tuéni, analyste de Saxo Banque.
L'Eurostoxx a reculé de 0,16%.
L'indice Dax de la bourse de Francfort a reculé de 0,27% .
Suisse : Après l'embellie de la veille, la bourse suisse a reperdu du terrain jeudi, poursuivant sur la tendance négative en cours depuis vendredi dernier.
Le SMI a perdu près de 0,7% par rapport à la veille.
France : Le cac40 ( 0,3% à 4,808) amplifie légèrement ses gains mais l'élan haussier demeure fragile, peu étayé par les volumes et compromis par la morosité de wall street où les indices s'effritent de -0,1% en moyenne.
Il n'y a effectivement pas de quoi pavoiser outre-Atlantique : la productivité américaine apparaît médiocre au 4ème trimestre, elle ne dépasse pas 1,3% tandis que les coûts de production progressent à 1,7% en rythme annuel (au plus haut depuis 2007).
Mais surtout, la productivité tombe à 0,2% en rythme annuel contre 0,9% en 2015.
La bourse de Paris a fini stable jeudi (-0,01%), le marché peinant à trouver une tendance lors d'une séance animée par quelques statistiques, sans moteur suffisant lui permettant de s'apprécier.
L'élan haussier de la mi-journée est demeuré fragile.
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