La clôture des échanges à la Bourse de Tokyo s'est traduite par une légère baisse ce mardi, avec l'anticipation possible d'un changement de cap de la Banque du Japon (BoJ) concernant sa politique de taux d'intérêt négatifs, incitant ainsi les acteurs du marché à ajuster leurs positions.

L'indice Nikkei a reculé de 0,06%, s'établissant à 38797 points, tandis que le Topix, indicateur plus large, a enregistré une baisse de 0,35% à 2657 points.
Pendant ce temps, en Chine, le SSE Composite de Shanghai a reculé de 0,60% alors que le CSI 300 a grappillé 0,05%.
Hausse en vue du CAC 40 avant les chiffres de l'inflation américaine
Les marchés européens s'annoncent en hausse ce mardi, en prévision de la publication des chiffres mensuels sur les prix à la consommation aux États-Unis.
Les investisseurs attendent ces données pour confirmer le repli des pressions inflationnistes, renforçant ainsi l'anticipation d'une prochaine baisse des taux directeurs.
Selon les premières indications disponibles, le CAC 40 parisien devrait ouvrir en hausse de 0,60%, dépassant ainsi son record précédent de 8048 points établi le 8 mars.
Le Dax à Francfort pourrait également progresser de 0,60%, tandis que le FTSE 100 à Londres devrait afficher une hausse de 0,70%.
L'indice EuroStoxx 50 est quant à lui attendu en progression de 0,60%.
Concernant les valeurs, le secteur des nouvelles technologies est susceptible de susciter un optimisme prudent sur les marchés, suite aux solides résultats trimestriels d'Oracle.
Le titre de l'entreprise a bondi de 12% en après-Bourse à Wall Street.
De plus, Oracle a annoncé une collaboration à venir avec Nvidia, leader dans les domaines des puces et de l'intelligence artificielle, une tendance porteuse depuis plusieurs mois sur les marchés.
Dans le domaine des infrastructures, Eiffage a remporté deux contrats ferroviaires d'une valeur totale de 415 millions d'euros auprès de SNCF Réseau, dans le cadre d'un consortium.
De son côté, Vinci a décroché un contrat de 700 millions d'euros avec la SNCF pour le renouvellement de plus de 800 kilomètres de voies et de ballast à travers le territoire.
Sur le front macroéconomique, l'attention se porte sur la publication de l'indice des prix à la consommation (IPC) à 13h30.
Selon le consensus Reuters, on s'attend à un ralentissement en février, avec un taux d'inflation annuel prévu à 3,1% après une hausse similaire en janvier.
L'inflation core CPI, qui exclut les éléments volatils, pourrait également ralentir à 3,7% en glissement annuel après 3,9% en janvier.
Bien que l'IPC ne soit pas l'indicateur le plus suivi par la Réserve fédérale américaine (Fed), une lecture conforme aux attentes pourrait conforter l'hypothèse d'une baisse de 25 points de base des taux en juin, avec une probabilité actuelle de 70%.
En zone euro, où les contrats à terme suggèrent également une possible baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) en juin, l'Allemagne, première économie de la région, doit publier les chiffres définitifs de l'inflation pour février.
Une stagnation est également anticipée, avec un indice des prix conformes aux normes européennes en hausse de 2,7% sur un an, comme en janvier.
La séance de la veille à Wall street
Hier, à la Bourse de New York, les indices ont clôturé de manière mitigée, privilégiant les rotations de portefeuilles à la veille de la publication d'un indicateur d'inflation déterminant.
Le Dow Jones a progressé de 0,12%, tandis que le Nasdaq a reculé de 0,41% et le S&P 500 a perdu 0,11%.
Le principal événement économique de la semaine est prévu pour mardi avec la publication des données sur l'inflation en février.
Du côté des valeurs, Boeing a été en difficulté et a terminé en bas de l'indice Dow Jones.
En revanche, Disney a enregistré une hausse de +1,80%, le câblo-opérateur Comcast de 2,25%, et PepsiCo de +1,03%.
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