La séance boursière de Tokyo s'est terminée en baisse aujourd'hui, marquant ainsi un plus bas d'un mois.

Cette tendance négative a été influencée par la chute de Wall Street vendredi dernier et la hausse du yen, ce qui a pénalisé les entreprises orientées vers l'exportation.
À la clôture, l'indice Nikkei a enregistré une baisse de 0,61%, s'établissant à 32 189,73 points, tandis que le Topix, qui est un indice plus large, a reculé de 0,45%, atteignant 2 244,72 points.
En Chine, la situation est différente grâce à l'espoir que Pékin prenne des mesures de relance suite à la publication de données économiques décevantes.
Les chiffres indiquent une baisse de 5,4% de l'indice des prix à la production, son niveau le plus bas depuis décembre 2015, tandis que les prix à la consommation sont restés stables, témoignant d'une demande affaiblie due à la situation post-COVID.
De plus, les relations sino-américaines se sont apaisées après la visite en Chine de Janet Yellen, la secrétaire au Trésor américaine, qui a rapporté des réunions "productives" avec des hauts responsables chinois lors de son déplacement la semaine dernière.
Cette évolution positive a également contribué au sentiment favorable du marché.
Ainsi, l'indice CSI 300 a progressé de 0,3% et le Hang Seng de 0,47%.
L'action Alibaba, qui est cotée à Hong Kong, a augmenté de 2,67%.
Sa filiale Ant Group a été condamnée à une amende de 7,12 milliards de yuans (902 millions d'euros) en Chine.
Les investisseurs interprètent cela comme un signe que les enquêtes multiples menées par les autorités chinoises pour réguler le secteur technologique dans le pays touchent à leur fin.
Prudence du CAC 40 avant l'inflation et les résultats aux Etats-Unis
L'ouverture des marchés européens s'annonce à la baisse en ce lundi, marquant le début d'une semaine chargée avec les chiffres de l'inflation aux États-Unis et le début des publications de résultats, notamment des banques JPMorgan, Citigroup et Wells Fargo.
Ces événements sont susceptibles d'influencer les marchés tant outre-Atlantique qu'en Europe.
Vendredi, les marchés actions européens ont enregistré une légère hausse suite à la publication des données mensuelles sur l'emploi aux États-Unis.
Les contrats à terme prévoient une baisse d'environ 0,60% pour le CAC 40, de 0,20% pour le Dax à Francfort et de 0,35% pour le FTSE à Londres.
En ce qui concerne les entreprises, Kering a discrètement déboursé 3,5 milliards d'euros pour l'acquisition de la maison de parfums Creed, selon le Financial Times, un montant qui n'avait pas été divulgué lors de l'annonce de l'opération.
Euronext a annoncé la finalisation de son programme de rachat d'actions.
La société a réussi à racheter 330 000 de ses propres actions à un prix moyen de 63,77 euros.
Sur le plan macroéconomique, les investisseurs seront attentifs à l'indice Sentix de confiance des investisseurs pour le mois de juillet, qui sera publié à 10h30.
Aux États-Unis, les stocks de grossistes de mai seront dévoilés à 16h.
La séance de vendredi à Wall street
La session boursière de New York a pris fin avec une baisse après une journée agitée, où les investisseurs ont analysé le rapport sur l'emploi.
Ce rapport a révélé à la fois un ralentissement du marché du travail et une augmentation des salaires, ce qui suscite des craintes d'inflation.
À la clôture, le Dow Jones a reculé de 0,55%, le Nasdaq a baissé de 0,13% et l'indice élargi S&P 500 a perdu 0,29%.
Tout au long de la journée, Wall Street a été absorbé par le rapport mensuel du ministère du Travail, qui a été publié avant l'ouverture de la séance.
Le rapport a révélé la création de 209 000 emplois en juin, soit moins que les 220 000 prévus par les économistes.
De plus, les chiffres ont été révisés à la baisse, avec une diminution de 110 000 postes pour les mois d'avril et de mai.
Du côté des actions, les valeurs défensives, qui sont théoriquement moins sensibles à la conjoncture, ont connu des difficultés à la cote, comme en témoignent les baisses du laboratoire Merck qui a chuté de -2,46% et Walmart de -2,30%.
En revanche, plusieurs actions très volatiles ont été particulièrement dynamiques, telles que le groupe de paiements en ligne Block qui a pris +4,12% et Rivian +14,25%.
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