Les bourses européennes ont accentué leur chute vendredi et les rendements obligataires ne cessent de s'écrouler, la peur des effets du coronavirus sur l'économie continuant de semer la panique sur les marchés financiers.

Pour ne rien arranger, les cours du pétrole participent au plongeon général, les membres de l'Opep et la Russie n'étant parvenus à trouver un accord à Vienne sur la réduction de la production pour stabiliser les cours.
Le footsie britannique a perdu 3,6% et le Dax allemand a abandonné 3,37%.
L'indice eurostoxx 50 a reculé de 3,91%, le FTSEurofirst 300 de 3,67% et le Stoxx 600 de 3,67%.
L'épidémie de coronavirus apparue mi-décembre en Chine ne cesse de se propager à travers le monde, avec des foyers de contamination apparus notamment en Corée du Sud, en Iran et en Italie.
La bourse de paris a plongé de 4,14% vendredi, dans un marché paniqué tant par la chute brutale des cours du pétrole que par la propagation de l'épidémie de coronavirus sur le sol américain, faisant craindre un impact économique non négligeable sur les Etats-Unis, jusqu'alors épargnés.
L'indice CAC 40 a chuté de 221,99 points à 5,139,11 points, dans un volume d'échanges toujours extrêmement étoffé de 7,6 milliards d'euros.
La veille, il avait déjà fini en nette baisse (-1,90%).
A l'heure de la clôture en Europe, les indices de wall street perdent autour de 2%.
L'annonce de créations d'emplois supérieures aux attentes en février aux Etats-Unis, qui montrent la solidité de la première économie mondiale face au risque sanitaire, n'a rien fait pour modifier la tendance.
Les actions britanniques atteignent leur plus bas niveau depuis 4 ans
Le FTSE 100 a chuté de 243 points, soit 3,6 %, pour atteindre 6 463 points vendredi, son plus bas niveau de clôture depuis la fin juin 2016, alors que la propagation du coronavirus s'accélère au Royaume-Uni.
Les inquiétudes concernant l'impact de l'épidémie sur la croissance ont fait naître l'espoir d'une réduction des taux d'intérêt par la Banque d'Angleterre plus tard dans le mois, tandis que les investisseurs attendent également le budget 2020 du gouvernement la semaine prochaine, dans l'espoir qu'il dévoile de nouvelles mesures de relance budgétaire.
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