Bourse : hausse en vue à wall street, les espoirs de vaccin portent les marchés

La bourse de new york est attendue en territoire positif mardi en milieu de journée, des indicateurs positifs venus des négociations commerciales entre les etats-unis et le géant asiatique, l'amélioration du climat des affaires dans la première économie d'europe et l'enthousiasme sur le développement d'un vaccin du covid-19 favorisant les actifs risqués.

Les contrats à terme sur indices new-yorkais annoncent une ouverture en progression de 0,4% à 0,6% pour l'indice phare mais proche de l'équilibre pour l'indice des valeurs technologiques.

Les bourses européennes commençaient également la journée en hausse mardi, prolongeant l'optimisme de la veille sur des avancées médicales contre le Covid-19, auquel s'ajoute la reprise du dialogue commercial entre la Chine et les Etats-Unis.

La bourse de paris poursuit sa progression, poussée par les nouveaux records des indices américains, l'indice vedette gagne 0,87% à 5051,58 points vers 11h12 gmt.

À francfort, le dax prend 0,78% et à londres, le ftse s'octroie 0,2%.

L'indice paneuropéen ftseurofirst 300 est en hausse de 0,58%, l'eurostoxx 50 de l'euroland de 0,81% et le stoxx 600 de 0,66%.

Les indices sectoriels montent avec une progression particulièrement nette pour le compartiment des transports et des loisirs ( 2,36%), en première ligne dans la crise du coronavirus.

Du côté des valeurs, EasyJet, accor et IAG campent parmi les plus fortes hausses du Stoxx 600 avec des gains compris entre 3,05% et 4,36%.

L'orientation est toujours alimentée par les perspectives d'un vaccin contre le covid 19 suite au feu vert de la food and drug administration (fda) américaine.

Le dossier de demande d'autorisation du candidat vaccin pourrait être soumis aux autorités sanitaires dès l'année en cours si les chercheurs arrivent à collecter suffisamment de données, a indiqué le directeur du centre de recherches sur les vaccins oxford vaccine group.

Sur le front des indicateurs, la première économie de la zone euro a subi au deuxième trimestre une contraction sans précédent, à 9,7%, un chiffre néanmoins un peu moins important qu'en première approche (-10,1%).