Etats-Unis : wall street a ouvert en baisse mercredi matin après la publication de chiffres de l'inflation plus forts que prévu confortant le scénario de plusieurs hausses de taux cette année.

Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats à terme sur les grands indices américains affichent tous des pertes de l'ordre de 0,8%, annonçant un net reflux à l'ouverture.
L'indice des prix à la consommation a augmenté de 0,5% le mois dernier, après seulement 0,2% en décembre, a annoncé ce matin le Département du Travail.
Sur un an, l'inflation 'core' -c'est-à-dire hors énergie et alimentation - s'élève à 1,8% alors que les économistes prédisaient une hausse de 1,7%.
Après ces chiffres, un calendrier de trois hausses de taux d'intérêt par la Réserve fédérale apparaît donc toujours très probable cette année.
Vers 14H40 GMT, l'indice Dow Jones Industrial Average reculait de 143,14 points à 24497,31 points.
Le nasdaq, à forte coloration technologique, abandonnait 24,11 points à 6989,40 points.
Après des débuts difficiles, la bourse de New York s'est finalement orientée à la hausse mercredi matin en dépit de chiffres de l'inflation moins favorables que prévu.
wall street évoluait sans direction mercredi après une ouverture en baisse, incertaine face aux données plus élevées que prévu sur l'inflation aux Etats-Unis, ces statistiques poussant les taux américains à des sommets: le Dow Jones perdait 0,03% et le nasdaq prenait 0,40%.
Vers 15H20 GMT, l'indice Dow Jones Industrial Average reculait de 7,14 points à 24633,31 points.
Le nasdaq, à forte coloration technologique, gagnait 27,93 points à 7041,44 points.
Zone euro : Les bourses européennes se montrent en perte de vitesse cet après-midi (-0,1% à Francfort et 0,3% seulement à Paris et à Londres), voyant leurs gains s'estomper suite à la parution de données américaines jugées décevantes.
La hausse des prix aux Etats-Unis est ainsi ressortie à 0,5% en rythme séquentiel le mois dernier, là où le consensus ne tablait que sur 0,4%, après une hausse de 0,2% en décembre 2017 (chiffre révisé par rapport à une estimation initiale de 0,1%).
'L'inflation américaine est appelée à augmenter ces prochains mois', prévenait ce matin Aurel BGC, pointant la hausse des prix dans l'immobilier, des coûts dans la santé, et la remontée des prix de vente de certains biens de consommation.
De leurs côté, les ventes au détail ont reculé de 0,3% en janvier aux Etats-Unis, une surprise dans la mesure où les économistes tablaient au contraire sur une hausse de 0,2%, suite à une stabilité entre novembre et décembre (contre 0,4% annoncé initialement).
De ce côté de l'Atlantique, les opérateurs ont notamment pris connaissance ce matin d'une croissance de 0,6% du PIB allemand au quatrième trimestre 2017, portant à 2,5% sa croissance sur l'ensemble de l'année écoulée.
Les bourses européennes ont fini en nette hausse, contrairement à toute attente, après la publication des chiffres de l'inflation américaine un peu plus élevés qu'attendus et dont on craignait qu'ils ne favorisent un plus fort relèvement des taux par la banque centrale américaine, la Fed.
En janvier, la hausse des prix a en effet accéléré à son rythme le plus rapide depuis quatre mois, à 0,5% sur un mois contre 0,4% anticipé.
Sur un an, l'indice a progressé de 2,1%, un peu au-dessus de la cible de 2% la banque centrale américaine (Fed).
'Après une première réaction négative, les marchés se sont rapidement calmés', a relevé Connor Campbell, analyste chez Spreadex, expliquant que les inquiétudes liées à l'inflation 'ont été tempérées par un net recul des ventes au détail aux Etats-Unis'.
'Le marché est beaucoup plus nerveux, et il ne va pas forcément dans le sens où on l'attend, il y a des mouvements erratiques', a commenté pour sa part Andrea Tuéni, analyste chez Saxo Banque.
France : La bourse de Paris affichait une certaine sérénité avant la publication de plusieurs indicateurs clés: elle a volé en éclat à 14H30, les indices basculant brutalement du vert vif au rouge (durant quelques minutes) avant de revenir à l'équilibre.
'La publication de l'inflation américaine a constitué un test intéressant pour les marchés financiers, étant donné que c'est justement l'inflation, via les hausses de salaires, qui fut le déclencheur des perturbations boursières de la semaine dernière', ont rappelé ce matin les équipes de Saxo Banque.
Et d'ajouter: 'on a constaté un fort bond en l'espace de 3 mois du point mort d'inflation à 5 ans qui a grimpé de 1,8 à 2,1% mais, dans le même temps, les attentes d'inflation mesurées par l'Université du Michigan n'ont guère bougé.
Ce décalage incite à être prudent à l'égard des inquiétudes soudaines liées à une résurgence de l'inflation.
La bourse de Paris a fini en nette hausse mercredi ( 1,10%), le marché réagissant finalement bien à des chiffres de l'inflation américaine un peu plus élevés qu'attendu.
La bourse de Paris clôture sur un gain (légèrement réduit à 17H35) de 1,1% à 5,165 après avoir été inversé une seconde fois la vapeur en moins de 2 heures.
Suisse : La bourse suisse a terminé nettement dans le vert mercredi.
La chute impressionnante des indices, juste à l'annonce des données de l'inflation aux Etats-Unis en janvier et qui a fait plonger le SMI jusque dans le rouge, n'aura pas duré.
L'indice s'est rapidement remis et il a même terminé bien en dessus de ses niveaux d'avant ces données, frôlant même la barre des 8900 points.
En Suisse, Credit Suisse et Clariant ont retenu l'attention après la publication de leurs résultats.
A New York, wall street, qui avait cédé du terrain en début de séance après les chiffres sur l'inflation en janvier aux Etats-Unis, se reprenait aussi et était repassé au vert.
Le rapport sur les prix à la consommation en janvier était très attendu et il a finalement 'mordu' le marché mercredi matin, a observé Patrick O'Hare de Briefing.
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