Wall Street a entamé mardi la dernière séance de 2019 en petite baisse, victime, à l'image des bourses européennes, de prises de profit après une année boursière très positive.

L'indice Dow Jones perd 18,36 points, soit 0,06%, à 28,480,5 points et le Standard'Poor's 500 recule de 0,11% à 3,224,69 points.
Le nasdaq composite cédait 0,3% à 8,919,44 points à l'ouverture.
La bourse du Royaume-Uni est en baisse de 47 points.
Les leaders des pertes sont NEXT (-3,47%), Johnson Matthey (-3,01%) et Vodafone (-2,64%).
Les principaux gagnants sont Fresnillo (3,90 %), Nmc Healthcare Llc (2,76 %) et Persimmon (1,77 %).
Les actions américaines évolues en petite baisse en cette fin d'année
Les actions américaines ont peu changé mardi après que le président Donald Trump ait annoncé que l'accord commercial préliminaire entre Washington et Pékin serait signé le 15 janvier.
Le président a également déclaré que l'accord est " très vaste et complet " et qu'il se rendra à Pékin à une date ultérieure pour entamer la deuxième phase des négociations commerciales.
Le Dow Jones est resté stable à 28 466 ; le S§P 500 a gagné 0,1 % à 3 223 ; et le nasdaq a ajouté 0,1 % à 8 957 environ 30 minutes après la cloche d'ouverture.
Pour l'année, le Dow Jones devrait gagner 22 % et le S§P 500 devrait bondir de près de 30 %, sa meilleure année depuis 2013, dans un contexte d'optimisme commercial et d'amélioration des perspectives de croissance mondiale.
2019, un grand cru pour les bourses européennes et américaines
Les banques centrales auront été plus fortes que le ralentissement économique et la faible croissance des bénéfices des entreprises, que la guerre commerciale USA/Chine et le Brexit réunis.
L'année 2019 restera comme un grand cru pour les bourses européennes et, plus encore, américaines.
L'or aussi sort d'une année faste et affiche une croissance à deux chiffres sur l'année.
La performance annuelle du BEL 20 est dans la moyenne européenne alors que le DAX allemand termine sur un gain de 25,5% (dividendes compris) et que le CAC 40 français engrange plus de 26%.
Le FTSE 100 londonien signe pour sa part une hausse plus modeste de 12,5%, le Stoxx 600 Europe gagnant plus de 23%.
Outre-atlantique, le Dow Jones affichait un gain de 22% avant sa dernière séance, le nasdaq une hausse de près de 35% et le S§P 500 de 28,5%.
" 2020 sera une année électorale aux Etats-Unis et c'est souvent -pas toujours-la promesse d'une bonne année boursière.
Des plans de relance, le "Green deal" européen pourraient en outre soutenir la croissance mais les valorisations des actions sont déjà relativement élevées.
Olivier Fumière, de Belfius, "ne s'attend pas pour 2020 à des performances comme en 2019".
L'économiste en chef de CBC s'est pour sa part essayé au petit jeu des prévisions (économiques) pour 2020.
Bernard Keppenne prévoit, entre autres, la réélection de Donald Trump, la formation, en mars, d'un gouvernement fédéral en Belgique, l'échec de la récente IPO d'Aramco, la plus grande de l'histoire, qui va "vite devenir le clash du siècle", ou encore un affaiblissement du dollar.
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