Matières premières : pétrole, rebond des prix avec la russie

Le cours du pétrole est en train de rebondir, malgré la forte baisse des prix pendant la séance asiatique (Environ -6 %).

Ce rebond est lié aux commentaires de la Russie qui a indiqué qu'en raison des nouveaux problèmes de demande, la réduction de la production au niveau de 7,7 millions de barils par jour pourrait être prolongée jusqu'au milieu de l'année prochaine.

Cela fait suite à la production croissante de la Libye.

Toutefois, de telles interventions peuvent ne pas être acceptées par d'autres pays, tels que l'Irak, il est donc possible que prochainement nous assistions à des violations des limites de production.

Les cours du pétrole WTI et Brent se redressent

Le cours du brut WTI a réduit ses pertes du début de séance et progresse actuellement de plus de 1 % à environ 36,2 dollars le baril, le baril de Brent quant à lui progresse de près de 0,6 % à environ 38,2 dollars le baril.

Le marché du pétrole est soutenu grâce à des données meilleures que prévu sur l'indice de confiance des directeurs d'usine en Chine, aux États-Unis, dans la zone euro, en Italie, en Espagne et en Allemagne.

Toutefois, cette hausse du cours du pétrole intervient dans un contexte de préoccupations croissantes concernant la reprise de la demande de carburant, alors que le nombre d'infections par le coronavirus continue d'augmenter et que plusieurs pays à travers le monde imposent de nouvelles restrictions, notamment le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et l'Espagne.

Le Royaume-Uni a annoncé un deuxième confinement d'un mois samedi, le même jour que le Portugal, l'Autriche et la Grèce ont dévoilé des verrouillages partiels.

Dans ce contexte, la reprise des exportations de pétrole de la Libye suscite des inquiétudes et les opérateurs restent prudents à l'approche de l'élection présidentielle aux États-Unis.