Matières premières : pétrole, les prix augmentent suite aux frappes américaines en syrie

Les frappes américaines en Syrie, visant des installations associées au corps des Gardiens de la révolution, une force d'élite iranienne, et à des groupes soutenus par cette force, ont entraîné une hausse des prix du pétrole.

Cette situation suscite des inquiétudes quant à une escalade des tensions géopolitiques au Moyen-Orient, avec le risque de perturbations dans l'approvisionnement en pétrole.

Le pétrole rebondit, les investisseurs craignent l'escalade au Moyen-Orient

Actuellement, le baril de Brent de la mer du Nord, prévu pour être livré en décembre, affiche une augmentation d'environ 1 %, atteignant 88 dollars.

De même, le baril de West Texas Intermediate (WTI) équivalent américain pour la même période gagne près de 1 %, s'établissant à 84,10 dollars.

Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a annoncé que les États-Unis avaient mené des frappes jeudi contre deux installations dans l'est de la Syrie, utilisées par les Gardiens de la révolution iraniens et des "groupes affiliés".

Cette situation suscite des craintes parmi les investisseurs concernant une possible escalade dans la région, étant donné que l'Iran, un soutien puissant du Hamas, a émis plusieurs avertissements aux États-Unis, alliés d'Israël.

Jeudi, lors d'une réunion aux Nations unies, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que l'Iran ne souhaitait pas une extension du conflit, mais il a averti que si le génocide à Gaza se poursuivait, les États-Unis ne seraient pas épargnés.

Cette situation met l'accent sur l'Iran en tant que point d'attention majeur du marché pétrolier, car il pourrait décider d'intervenir dans le conflit.

Cet apport significatif de pétrole est crucial pour maintenir les prix stables, compte tenu du contexte tendu de l'offre, en raison des réductions de production et d'exportation de certains membres de l'OPEP et de leurs alliés.

Les investisseurs redoutent un nouveau resserrement de l'offre en cas d'implication de Téhéran dans le conflit entre Israël et le Hamas.