Avec la chute de la demande, les cours du brut s’effondrent. Le prix du baril est même devenu négatif à New York, faute d’acheteurs.

Plusieurs pays membres de l'Opep et d'autres producteurs de pétrole extérieurs à l'organisation se sont entretenus mardi, lors d'une téléconférence, de la 'situation dramatique' sur le marché du brut dont les cours connaissent un effondrement historique lié à la pandémie de coronavirus, a indiqué l'Opep.
Durant cette conférence 'informelle', les participants 'ont réitéré leur engagement à ajuster la production de pétrole', selon les termes de l'accord scellé le 12 avril visant à réduire l'offre de 9,7 millions de barils par jour à partir du mois de mai, a précisé dans une série de tweets l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Interrogéepar l'AFP, l'organisation, dont le siège se trouve à Vienne, n'a pas détaillé la liste des pays qui avaient pris part à ces discussions.
Coronavirus : jamais le cours du pétrole n'avait été aussi bas depuis 20 ans.
Donald Trump a promis mardi de venir en aide à la filière gaz et pétrole, ravagée par la chute vertigineuse des prix du baril de pétrole, la faillite guettant des centaines d'entreprises déjà lourdement endettées.
'Jamais nous ne laisserons tomber notre grande filière américaine du pétrole et du gaz', a assuré le président américain dans un tweet.
Il a donc ordonné à son ministre de l'Energie et à son secrétaire au Trésor 'de mettre des fonds à disposition pour que ces entreprises très importantes et les emplois soient garantis pour longtemps à l'avenir'.
Le pétrole reste sous pression
Les marchés pétroliers sont restés sous pression mardi, dans un contexte d'inquiétudes croissantes concernant la demande de pétrole dans un marché où l'offre est supérieure à la demande.
Le Brent, la référence internationale, est passé sous la barre des 19 dollars le baril pour la première fois depuis février 2002, tandis que le brut West Texas Intermediate à échéance juin a baissé de près de 50%, se négociant autour de 10 dollars le baril.
Les prix sont passés sous zéro pour la première fois de l'histoire, obligeant les producteurs à payer les acheteurs pour prendre les barils qu'ils ne pouvaient pas stocker.
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